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Chlef
La «libération» des trottoirs du centre-ville de Chlef n'aura duré que quelques temps seulement. En effet, trois ans après l'appropriation de ces espaces urbains, on assiste plutôt à un relâchement des mesures de lutte contre l'occupation illégale et anarchique des voies publiques.Du coup, les vendeurs informels dont beaucoup viennent d'autres régions, se sont réinstallés sur la chaussée en étalant leur marchandise à même le sol. C'est une aubaine pour bien des commerçants légaux qui en profitent eux aussi, pour accaparer les lieux.Les piétons, notamment les femmes, sont les premières victimes de cette situation déplorable qui ternit l'image de cette métropole considérée comme un grand carrefour entre Alger et Oran. Le laxisme des services concernés sur la question récurrente du marché informel semble avoir beaucoup encouragé, voire favorisé ce phénomène.Le recensement officiel réalisé en 2013 par l'APC de Chlef faisait état de moins de 600 personnes de la ville de Chlef qui s'adonnaient à cette activité au siège de la commune. Le reste est essentiellement composé de jeunes résidant hors de la wilaya, et même de commerçants ambulants recensés dans leurs localités respectives. Aussi paradoxale que cela puisse, les locaux commerciaux réalisés pour le recasement de cette catégorie de marchands sont soit fermés, soit désertés.







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