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Chiens et sangliers courent les rues


Chiens et sangliers courent les rues
Rien que depuis le mois de janvier à ce jour, sur le territoire de la wilaya de Relizane, selon les services concernés, il a été enregistré quelque 1 300 personnes mordues par des chiens errants, pas seulement en milieu rural mais aussi en milieu urbain.Si dans certaines communes, des campagnes d'abattage se organisées plus ou moins régulièrement, et dans d'autres de manière très sporadique, il n'en demeure pas moins que dans bon nombre de localités, les chiens errants hantent les rues, surtout à la tombée de la nuit. Ce sont alors de véritables meutes qui se ruent sur les décharges et sacs poubelles pour y puiser leur pitance. Dans la journée, on les voit errer entre les clients, autour des étals des bouchers et des poissonniers.Un phénomène qui frise la banalité et qui passe presque inaperçu. Certains de ces chiens sont pris sous l'aile des tenants des parkings, la nuit donnant l'alerte aux gardiens au moindre bruit de pas d'un quelconque passant. Un chien ne coûte rien et il rend service même s'il peut transmettre des maladies à l'homme, maladies parfois mortelles comme la rage. Selon les services d'hygiène, certains «propriétaires» de ces bêtes les protègent en les attachant la nuit dès lors qu'une campagne d'abattage, à l'initiative des services municipaux, est annoncée quitte à les laisser libres une fois la campagne achevée. Ces bêtes se reproduisent là où elles peuvent.Récemment, et à titre d'exemple, une chienne a élu domicile pour cacher sa portée dans la cave d'un bloc de la Cité des 400 logements. La porte de la cave donnant sur la cage d'escalier, la chienne fit des va-et-vient entre la rue et ses chiots pour les allaiter. S'agissant cette fois de la prolifération des sangliers, de véritables troupeaux sont signalés principalement à Relizane, notamment à Hai El Intissar, nouvelle ville Adda Benada et même dans les environs immédiats de Relizane, à l'ouest et au sud-ouest de Relizane.Les meutes de sangliers, selon des agriculteurs, causent des dégâts importants aux cultures, aux fruits des arbres, et s'approchent même des périphéries des agglomérations où existent des décharges sauvages dans certains quartiers. Pendant plus d'une dizaine d'années, aucune battue n'a été organisée pour enrayer la prolifération de ces bêtes qui, quand elles se sentent menacées, peuvent agresser l'homme sauvagement. Le phénomène prend de l'ampleur si des mesures appropriées ne sont pas prises par les services concernés.


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