Algérie - A la une

Cherif El-Ouazzani fustige Medouar



La déception d'avoir perdu un match à la portée était à la mesure du fol espoir de battre un MCA pourtant favori. Mais la colère d'avoir été contraint de jouer par un dimanche, trois jours seulement après un périple à l'Est sous la pluie de Aïn M'lila l'était encore plus. Marqués, les Oranais n'avaient que ça à la bouche.L'entraîneur Cherif El-Ouazzani en tête. "Nous avons joué contre un adversaire qui avait tout en sa faveur. On ne peut pas comparer une équipe qui jouit d'un budget de 120 milliards de centimes offerts par la Sonatrach à une autre équipe à laquelle la même société octroie seulement 8 milliards !
Nous avons affronté une formation qui avait tout le temps pour récupérer de son déplacement à Béchar où elle a affronté la Saoura voilà 15 jours alors que nous, de notre côté, nous avons été obligés de jouer un dimanche après avoir affronté l'AS Aïn M'lila en déplacement le mercredi !
Je ne veux pas de faux prétextes, mais le manque de récupération a un rôle prépondérant dans notre défaite de ce soir. Pourtant, nous avons tout fait pour que la LFP décale ce match, ne serait-ce que pour le mardi. Or, nous n'avons rien reçu. Ni réponse ni aucun signe de considération. Nous avons envoyé une demande, mais personne à la LFP n'a jugé utile de nous répondre. J'ai moi-même téléphoné à Abdelkrim Medouar, son président, mais il n'a pas répondu. Je lui ai envoyé un texto, aucune réponse non plus.
Nous sommes quand même le MCO, un grand club d'une grande ville ! Nous méritons le plus grand des respects ! Il est qui ce Medouar pour ignorer un club comme le Mouloudia et une ville comme Oran '", lâchera, dépité, Si Tahar Cherif El-Ouazzani.
Un sentiment de "hogra institutionnalisée" que le driver du MCO ne comprend toujours pas et ne digérera point. "Ce n'est pas normal ce qui se passe. Le MCO devait être repris par une entreprise nationale, mais le blocage persiste. Nous n'avons malheureusement personne pour nous défendre auprès des instances. C'est pour cela que nous sommes autant opprimés et marginalisés. Nous n'allons pas lâcher l'affaire, c'est certain. Nous allons nous battre pour nous relever et continuer notre marche vers l'avant.
Au sein même de notre club, mon staff technique et moi-même sommes victimes de hogra de la part des actionnaires qui ne veulent toujours pas se réunir pour signer nos contrats et nous permettre d'obtenir les licences qui donnent accès au banc de touche. On dirait que tout est contre nous. Mais nous avons quand même l'espoir de réussir, même si cette réussite dérange", tancera le champion d'Afrique 1990.

Rachid BELARBI
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