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Une trentaine de familles, accompagnant leurs enfants handicapés, atteints d'une infirmité motrice d'origine cérébrale (IMC), ont été conviées, samedi dernier, par l'association El Ounss pour un après-midi de détente et de convivialité au siège de l'ex- CFA de Blida.«On est là pour eux, malgré 3 jours de retard, car on est le 17, les circonstances et le manque de moyens ne nous ont pas permis d'organiser cette sortie durant la journée dédiée aux handicapés, soit le 14 mars. Mais l'essentiel pour nous est qu'on les a réunis pour les faire sortir de leur marasme quotidien. Il ne faut pas oublier que les personnes atteintes d'IMC ne sortent presque jamais, car elles n'ont pas où aller», déclare la présidente de l'association El Ounss d'aide aux malades atteints de l'IMC de la wilaya de Blida.
Cette cérémonie, qui est la leur, a vu la contribution de tout un chacun, tous des bénévoles, même le groupe de clowns qui est venu égayer et faire le bonheur des présents au quotidien difficile. «Voyez vous-mêmes comme ils sont contents, c'est notre bonheur à nous aussi de les voir s'amuser, on sera toujours présents pour eux», dira un des clowns. Cet acte montre ô combien cette frange a besoin d'être prise en charge, car ces personnes à l'infirmité motrice cérébrale sont souvent marginalisées et souffrent de problèmes d'insertion dans la société.
«Je lance un appel aux autorités de notre wilaya, et en présence de M. Soualmi, P/APW de Blida, pour l'octroi d'un grand espace pour faire venir nos enfants handicapés du matin au soir et afin qu'ils puissent être accompagnés par des éducateurs spécialisés et leur offrir l'occasion de s'épanouir et d'atténuer leur souffrance et celle de leurs parents», insiste la présidente. Juste après la distribution des cadeaux et la collation, la parole a été donnée aux parents pour exprimer leurs doléances en profitant de la présence du P/APW.
C'est alors que H. Leïla, une maman divorcée ayant deux enfants handicapés à 100% (Hani 16 ans et Fella 24 ans), a déclaré en sanglots : «J'habite au 4e étage avec mes parents, mes deux enfants ne bougent pas sans ma présence, je ne peux les faire descendre sans l'aide des voisins. Mes ressources sont très minimes, si ce n'est l'aide de l'association et quelques bienfaiteurs, surtout en couches. Aidez-moi à avoir un petit logement avec mes enfants au rez-de-chaussée pour qu'ils puissent vivre dans la dignité.»


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