Algérie

chemins de fer



Les Italiens proposent leurs services Nous avons les capacités de prendre en charge tous les segments de l?ingénierie ferroviaire. Notre savoir-faire égale, sinon dépasse, dans certains cas, celui des plus grandes sociétés européennes qui interviennent dans le même domaine que nous », affirme le directeur de la division internationale de Italferr, Claudio Collinviti. En Algérie depuis quelques jours à la tête d?une délégation d?une dizaine de hauts responsables d?Italferr, M. Collinviti a présenté, hier à Alger, les principaux domaines d?intervention de cette société filiale de la compagnie des chemins de fer italiens. Par cette « journée d?information », les Italiens entendent ainsi obtenir une part du marché dans le cadre du plan de modernisation du rail algérien. L?enjeu est important, d?autant que l?enveloppe consentie à la SNTF est estimée à 500 milliards de dinars. Des avis d?appels d?offres ont été lancés pour plusieurs lots qui touchent l?électrification, le doublement de la voie et la réactivation de certaines lignes qui étaient en veilleuse. Il est prévu la réalisation de trois lignes à grande vitesse (LGV). Le premier tronçon, long de 320 km, reliera Bordj Bou Arréridj et Khemis Miliana. La deuxième ligne, d?une distance équivalente, devra réunir les villes de Boumedfaâ (wilaya de Aïn Defla) et Djelfa. Quant à la troisième ligne « TGV » algérienne, elle sera sudiste, qui reliera ainsi Touggourt et la ville pétrolière de Hassi Messaoud. Quel est le secteur d?activité d?Italferr ? « Nous offrons en Italie et à l?étranger un bouquet de services dans les systèmes ??grande vitesse??, lignes traditionnelles, liaisons interrégionales et métropolitaines. Notre champ d?action concerne aussi les gares passagers, dépôts et ateliers de maintenance du matériel roulant et la gestion du trafic et technologies de contrôle », ont indiqué les managers d?Italferr devant une assistance de professionnels, dont les responsables de la SNTF. Quasiment l?unique entreprise à soutenir le rail italien, Italferr est responsable de l?ingénierie, du project management et de la direction des travaux des principaux projets d?infrastructures de la société nationale italienne des chemins de fer (Ferrovic dello Stato). En 20 ans d?activité, Italferr a géré 71 milliards d?euros d?investissements. Cette société publique (de droit privé) a été chargée du projet du nouveau système ferroviaire italien à grande vitesse (300 km/h), et, entre autres, celui de 1300 km de nouvelles lignes entre Turin et Venise et entre Milan et Naples. Le « courtisan » de la SNTF met également en valeur l?« innovation technologique » en matière de signalisation et de contrôle qu?il aura à installer, pour la première fois au monde, sur la ligne TGV Rome-Naples. Il s?agit du système ERTMS (niveau 2) dont la particularité est de remplacer les feux « vieillissants ». Italferr a travaillé dans plus de 30 pays, notamment en Amérique latine, en Europe de l?Est, en Afrique, au Maghreb (Maroc) et au Moyen-Orient. Notons que la journée « italienne » intervient après celles organisées par les Allemands, les Français, les Autrichiens et les Espagnols. Les Suisses sont attendus, « probablement », selon une source, en décembre 2005.



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