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Chambre algérienne de commerce et d'industrie


Chambre algérienne de commerce et d'industrie
Mohamed-Laïd Benamor a été élu hier président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) pour un mandat de quatre ans. Le patron du groupe Amor Benamor, seul candidat, a été élu avec une large majorité, 113 oui contre 14 non, à l'issue de l'assemblée générale élective de Chambre algérienne de commerce et d'industrie qui s'est déroulée à la salle des conférences Ali-Maâchi au palais des expositions, Pins-Maritimes à Mohammadia (Alger). Une polémique a surgi au début, sur les modalités de vote. L'opposition du président de la Chambre de commerce et d'industrie du M'zab (Ghardaïa) à l'élection à main levée, préférant l'urne, a soulevé une tension dans la salle. "Je ne suis pas contre M. Benamor. Je me suis opposé au vote à main levée. Il faut respecter les règles et pour que les élections soit plus crédibles", a-t-il expliqué aux journalistes. Il faut dire que même Mohamed-Laïd Benamor a exprimé sa préférence pour l'urne, même si l'écrasante majorité a insisté pour qu'il soit élu à main levée. À l'issue du vote, le désormais président de la Caci a indiqué qu'il est "heureux d'être élu par l'urne" en évoquant ses futurs chantiers. Mohamed-Laïd Benamor veut donner une nouvelle dynamique à la Chambre de commerce pour en faire une vraie force de proposition dans toute prise de décision qui touche l'environnement économique dans notre pays. "Il s'agit avant tout, d'une démarche collective", a-t-il précisé, indiquant que des débats régionaux seront organisés, pour écouter tous les opérateurs économiques et sortir "avec une synthèse nationale". Le nouveau président de la Caci compte associer les pouvoirs publics, les organisations patronales, à ce débat, et jeter les passerelles, avec les autres chambres, de l'agriculture et de l'artisanat. M. Benamor pourra-t-il réussir, là où ses prédécesseurs ont échoué, d'autant que la Caci, comme les CCI souffrent d'un manque de ressources leur permettant d'assumer leurs rôles, ajouté à cela les statuts des institutions, qui remontent aux années 70, qui confinent les élus à rôle honorifique sans réelles prérogatives.NomAdresse email




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