Algérie - Revue de Presse


L?OPEP a atteint ses limites de production En marge de l?inauguration de l?usine d?enfûtage de gaz butane à Arzew, le ministre de l?Energie et des Mines, Chakib Khelil, a déclaré : « L?OPEP a atteint ses limites de production. Elle n?a pas de grande capacité de production. A la limite, elle a des capacités d?un million de barils. Et je ne pense pas qu?une augmentation de la production influerait sur les prix du baril. » En ce qui concerne la hausse du prix du baril au niveau mondial, le ministre de l?Energie et des Mines ajoutera : « Les prix sont élevés parce qu?il y a une forte croissance au niveau mondial, notamment une très forte croissance économique aux Etats-Unis d?Amérique et en Chine, qui est un très grand importateur de pétrole, ce qui génère une tension sur la demande. » A ce propos d?ailleurs, M. Khelil confiera que, aujourd?hui, « il y a un équilibre entre l?offre et la demande, mais cet équilibre reste sous tension, car les capacités de production restent stables. Cette situation offre l?opportunité aux spéculateurs d?envahir le marché et de créer la tension sur la demande, d?où la hausse vertigineuse que l?on connaît. » Il soulignera que « certains spéculateurs extrapolent sur la hausse probable du prix du baril de pétrole qui pourrait atteindre les cimes de 80 dollars. Cette corrélation avec la demande chinoise n?a pas lieu d?être, car les prix sont dus à l?équilibre très ténu de l?offre et de la demande ». Le seul moyen d?arrêter cette augmentation effrénée des prix au niveau mondial, selon le ministre, c?est le ralentissement de la croissance économique mondiale. Ceci étant dit, Chakib Khelil abordera également la dépression climatique des dernières semaines qui impulse une très forte demande et l?incapacité de certains pays, à l?instar de la France, de l?Espagne, de l?Italie, dont les capacités de production en énergie électrique ont généré une plus grande demande sur le gaz naturel dont l?offre reste limitée. Cette situation a, toujours selon Chakib Khelil, conduit à une forte demande sur le pétrole pour remplacer le gaz naturel dans la production de l?énergie électrique. En conclusion sur ce chapitre, M. Khelil dira : « Cette situation ne va pas tellement changer. Nous ne savons rien sur ce qui risque de se produire en cas de crise, mais les prix du baril ne descendront pas en dessous du seuil des 30 dollars pour le restant de l?année. » Concernant le projet de loi sur les hydrocarbures, le ministre de l?Energie et de Mines, pas très loquace à ce sujet, dira simplement que ce projet prévoit que les opérateurs récupèrent leurs coûts d?investissement et leurs marges. Il citera pour exemple le centre d?emplissage de Naftal et dira à titre indicatif : « Naftal ne pourra continuer à construire de tels projets que si cette dernière récupère le coût de l?investissement et génère une marge bénéficiaire pour pouvoir financer ses réalisations. »



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