Algérie

Ces grandes équipes le sont-elles vraiment '



Ces grandes équipes le sont-elles vraiment '
On disait que les équipes africaines n'inquiéteraient pas les Européennes. Le mondial est l'affaire de ces continents. L'expérience fera force sur le terrain. Les déclarations des uns et des autres se voulaient comme cette pièce à conviction. Mais voilà que le terrain contredit les analystes, experts, spécialistes ou les consultants. A vous de choisir le qualificatif.Maintenant qu'il reste quelques jours seulement pour clôturer cet événement sportif, les paris tombent un à un comme tout ces arbres qui perdent leurs feuilles. Une grande partie des équipes européennes, qui ont atterri dans le cadre de cette compétition avec des titres, des références et leurs armées de techniciens sont vite reparties dès le 1er tour de la Coupe du monde, éliminées. Pour «Europe1», c'est une hécatombe. Seulement 6 qualifiées sur 13 participantes. C'est le désarroi total, à commencer par l'Espagne, championne du monde en titre, l'Italie, vainqueur en 2006, le Portugal de Cristiano Ronaldo, demi-finaliste en 2006, ou encore l'Angleterre. Autant de nations historiques éliminées dès le premier tour, c'est inédit en Coupe du monde. «Europe1» a tenté de décrypter les raisons de cette catastrophe aussi surprenantes qu'inattendues. Le premier motif justifié par ces équipes professionnelles est la chaleur accompagnée par un taux d'humidité. S'il est vrai qu'au Brésil, c'est la saison hivernale «les températures restent tout de même très élevées et atteignent régulièrement 30 degrés. Ajoutez à cela, des taux d'humidité qui dépassent allègrement les 50%, et vous obtenez une chaleur étouffante pour les organismes des joueurs». L'exemple cité par cette chaîne de radio est significatif. L'exemple italien, la Squadra Azzurra, qui a affronté l'Angleterre à Manaus, en Amazonie, l'humidité a frôlé les 70%. L'autre match face au Costa Rica à Recife, s'est déroulé certes sous une chaleur étouffante, ce qui, après leur défaite face aux Ticos, les acteurs se sont plaints des conditions climatiques «est-ce bien la raison '», se sont interrogés les experts. Tout le monde a vu le niveau de jeu développé par ces Italiens, Espagnoles, Portugais ou encore Anglais. le soleil, la chaleur et l'humidité ne sont que l'excuse préférée de ces joueurs pour justifier leur humiliation. Selon un consultant d'«Europe 1», «le soleil n'est pas ce qui a plombé les Européens...». Le niveau était au plus bas. C'est peut-être la fin de cycle de la génération. Les équipes européennes étaient lors du Mondial loin très loin de séduire, encore moins d'accrocher le milliard de téléspectateurs scotchés devant leur poste de télé. «L'élimination de l'Espagne, de l'Italie, du Portugal et de l'Angleterre ont un point commun : elles ont totalement mérité. Les quatre équipes ont affiché de grosses lacunes techniques et ont donné l'impression d'être totalement dépassées par le rythme du jeu». Pour le consultant de cette chaîne de radio, Raymond Domenech dira : «Ces nations sont même en fin de cycle. Pour l'Espagne et l'Italie, de glorieux anciens ont sans doute connu leur dernier Mondial. Adieu aux anciens champions du monde Xavi, Villa, Pirlo ou encore Buffon. Les équipes européennes se ressemblent, semble vouloir dire ce consultant, expert en foot. Toutes les nations portent la même tâche... Sur les gardiens, on remarquera des milliers de supporters portant le même maillot, entonnant presque le même refrain des hymnes, difficile de situer qui et qui. Oui, les équipes européennes évoluent en terrain hostile. Quand une équipe d'Amérique joue, elle est accompagnée par une cohorte de plusieurs milliers, voire de dizaines de milliers de supporters inconditionnels. Les hymnes nationaux, particulièrement ceux du Brésil et du Chili, que les supporters reprennent à Capella une fois que la musique est terminée». Il ajoutera : «Les stades où évoluent la Colombie sont jaunes, le Mexique joue quasiment à Mexico et les Argentins ont fait du Brésil leur résidence secondaire. Alors oui, ça ne fait pas gagner des matchs, mais le soutien des fans pèse forcément sur la motivation des équipes américaines». L'autre fait mis en avant dans cette analyse technique est que l'Amérique serait, selon lui, un continent maudit. «Jamais, dira-t-il, une nation européenne ne s'est imposée en Coupe du monde sur les terres américaines. La preuve, en sept éditions organisées de l'autre côté de l'Atlantique, le trophée a toujours été remporté par une nation sud-américaine». Effectivement, le Brésil a gagné 3 de ses 5 Coupes du monde sur son continent. L'Argentine a remporté ses deux trophées à domicile en 1978 et au Mexique en 1986. «Mais quand le Mondial se joue en Europe, la donne est inversée. Ainsi, le Vieux Continent a raflé tous les titres sur son sol». Voilà une page qui explique les dérives de ces équipes venues avec leurs gros sabots intimider les équipes particulièrement africaines. L'on se rappelle qu'en 2010, il y avait 6 équipes européennes qualifiées pour les huitièmes de finale. Résultat ' Une affiche labellisée 100% Vieux Continent entre les Pays-Bas et l'Espagne, avec une victoire de la Roja après prolongations (1-0). D'ailleurs, les Oranje, finalistes du dernier Mondial, sont toujours en lice. Aujourd'hui, qui reste en lice, l'Allemagne qui a énormément souffert face aux Fennecs après prolongations et un arbitre pas catholique. L'équipe de France a profité du niveau très moyen de son groupe pour s'imposer et croire à la Coupe du monde. Que fera-t-elle demain face aux Allemands ' Ce ne sera pas une partie facile, le sélectionneur connaîtra très certainement une forte baisse d'enthousiasme qu'il avait connu lors de ces derniers matchs. Dans la course, il reste huit équipes encore en lice pour les quarts de finale de la Coupe du monde et espèrent aller au bout de la compétition. La coupe du monde, telle une véritable université qui accentue tous les continents à tour d'un trophée. Un événement qui passe entrevue les copies le professionnalisme des sectionneurs, un événement qui met à nu les insuffisances et les qualités des joueurs. Des leçons à retenir, ce n'est certainement pas ce qui manque dans de pareilles manifestations mondiales. L'Afrique a toutefois laissé une emprunte dont les Fennecs doivent entretenir.





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