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Ces enfants privés d'école



Ces enfants privés d'école
Il est difficile de les quantifier. Ils sont peut-être des milliers ! Sans statut, sans papiers, ces enfants d'immigrants illégaux sont exploités pour faire la manche. Ils envahissent les places publiques, les autoroutes, voire même quelques lieux reculés.Il est difficile de les quantifier. Ils sont peut-être des milliers ! Sans statut, sans papiers, ces enfants d'immigrants illégaux sont exploités pour faire la manche. Ils envahissent les places publiques, les autoroutes, voire même quelques lieux reculés.Ils suscitent la pitié des citoyens qui n'hésitent pas à leur offrir quelques sous, à les nourrir ou leur proposer des vêtements. Voient-ils les portes des écoles se fermer devant eux ' La situation est méconnue et difficile à clarifier, mais elle est devenue suffisamment préoccupante pour que les services concernés se penchent sur ce problème.L'immigration illégale est une réalité et ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur chez nous. Cette communauté d'immigrés, sans papiers, provenant de Syrie et de plusieurs pays africains, notamment le Mali, le Niger et le Cameroun, est une vision quotidienne.Toutefois, ces rescapés de guerre pour les uns et les aventuriers cherchant l'eldorado européen pour les autres, sont-ils pris en charge ' Quels traitements leur réservent les pouvoirs publics ' Nourrissent-ils toujours, à leur arrivée, le rêve initial ayant motivé leur émigration 'Les règles et les procédures administratives qui permettent de régulariser la présence d'illégaux dans notre pays sont draconienness. On retrouve partout dans le monde ces catégories de sans-droits, qui ne comptent que sur les regroupements caritatifs pour faire entendre leur cause ; hors vivant cachés, ils ne peuvent le faire.Cette situation suscite malgré tout émotion et indignation. Certes, tous les immigrants doivent se soumettre aux lois du pays où ils se trouvent. Mais l'on sait aussi que les considérations sécuritaires et économiques sont devenues déterminantes dans le fait de quitter le pays d'origine. En particulier, l'amélioration du sort des enfants est considérée par les parents migrants comme une des raisons de leur départ.Peut-être serait-il temps de prendre en considération ces motivations pour enfin encadrer cette frange d'immigrants. Ne dit-on pas que l'école est réparatrice des destins ' C'est pourquoi, le fait d'apprendre que des milliers d'enfants sans-papiers ne peuvent avoir accès à nos écoles est tellement choquant. N'ont-ils pas droit aux protections garanties par des conventions internationales, dont nous sommes signataires 'La désagrégation des politiques est le contexte dans lequel ce droit leur est actuellement dénié. Il est urgent de réparer cette "erreur administrative" sur l'humanitaire en leur donnant accès à nos écoles, en attendant de trouver le juste milieu entre une ouverture tous azimuts et une immigration selon des critères qui ne nuiront pas à la sécurité du pays.Ils suscitent la pitié des citoyens qui n'hésitent pas à leur offrir quelques sous, à les nourrir ou leur proposer des vêtements. Voient-ils les portes des écoles se fermer devant eux ' La situation est méconnue et difficile à clarifier, mais elle est devenue suffisamment préoccupante pour que les services concernés se penchent sur ce problème.L'immigration illégale est une réalité et ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur chez nous. Cette communauté d'immigrés, sans papiers, provenant de Syrie et de plusieurs pays africains, notamment le Mali, le Niger et le Cameroun, est une vision quotidienne.Toutefois, ces rescapés de guerre pour les uns et les aventuriers cherchant l'eldorado européen pour les autres, sont-ils pris en charge ' Quels traitements leur réservent les pouvoirs publics ' Nourrissent-ils toujours, à leur arrivée, le rêve initial ayant motivé leur émigration 'Les règles et les procédures administratives qui permettent de régulariser la présence d'illégaux dans notre pays sont draconienness. On retrouve partout dans le monde ces catégories de sans-droits, qui ne comptent que sur les regroupements caritatifs pour faire entendre leur cause ; hors vivant cachés, ils ne peuvent le faire.Cette situation suscite malgré tout émotion et indignation. Certes, tous les immigrants doivent se soumettre aux lois du pays où ils se trouvent. Mais l'on sait aussi que les considérations sécuritaires et économiques sont devenues déterminantes dans le fait de quitter le pays d'origine. En particulier, l'amélioration du sort des enfants est considérée par les parents migrants comme une des raisons de leur départ.Peut-être serait-il temps de prendre en considération ces motivations pour enfin encadrer cette frange d'immigrants. Ne dit-on pas que l'école est réparatrice des destins ' C'est pourquoi, le fait d'apprendre que des milliers d'enfants sans-papiers ne peuvent avoir accès à nos écoles est tellement choquant. N'ont-ils pas droit aux protections garanties par des conventions internationales, dont nous sommes signataires 'La désagrégation des politiques est le contexte dans lequel ce droit leur est actuellement dénié. Il est urgent de réparer cette "erreur administrative" sur l'humanitaire en leur donnant accès à nos écoles, en attendant de trouver le juste milieu entre une ouverture tous azimuts et une immigration selon des critères qui ne nuiront pas à la sécurité du pays.
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