Certains dispositifs de soutien à l'emploi n'ont pas à se substituer aux communes Souad Bendjaballah

Les dispositifs de l'emploi, comme les Tup-Himo (travaux d'utilité publique à haute densité de main-d''uvre) et Blanche-Algérie n'ont pas à se substituer aux communes en matière d'actions de salubrité publique dévolues à ces dernières, a déclaré, hier à Boussaâda (M'sila), la ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Souad Bendjaballah. « Ces dispositifs sont destinés à offrir des emplois et à encourager les jeunes à créer leurs propres entreprises, non à pallier les insuffisances des communes dont certaines comptent sur ces jeunes pour masquer des carences, sinon il y aurait dérive », a ajouté la ministre, lors d'une visite au centre psychopédagogique des enfants déficients mentaux de Boussaâda. Visitant, dans ce centre, une exposition de produits réalisés par des bénéficiaires de micro-crédits, Mme Bendjaballah, en réponse à une préoccupation liée aux problèmes de commercialisation, a appelé ces jeunes bénéficiaires à compter sur eux-mêmes en matière de marketing. « L'Etat n'a pas pour mission de trouver des débouchés à vos produits mais reste disposé, en revanche, à vous aider à monter des expositions pour faire connaître et mettre en valeur vos réalisations », a-t-elle indiqué à ce propos. Une aide que les pouvoirs publics peuvent également étendre au profit des jeunes déficients qui ont aussi exposé des objets artisanaux de leur fabrication (couture, poterie), pour leur permettre de faire la promotion de leurs produits, a également souligné la ministre. Mme Bendjaballah a honoré, à l'occasion de la Journée nationale des personnes âgées, une quarantaine de personnes du troisième âge, dont des moudjahidine, avant de se rendre dans la commune de Khoubana où elle a également rendu hommage à une moudjahida, Lamria Zabi, née en 1895, mère de 11 enfants et grand-mère et arrière-grand-mère de 62 petits-enfants. La ministre se rendra, aujourd'hui, au chef-lieu de la wilaya du Hodna où elle inspectera le centre psychopédagogique des enfants déficients mentaux et l'école des jeunes aveugles. Elle présidera ensuite deux réunions avec le mouvement associatif et les élus locaux.