Centre de thalassothérapie de Sidi Fredj : une structure en rénovation Culture : les autres articles

Inauguré au milieu des années soixante-dix, le Centre de thalassothérapie de Sidi Fredj (CTSF), à l'époque unique établissement dédié aux cures à l'eau de mer aux niveaux arabe et africain, est aujourd'hui à un stade d'usure naturellement prévisible.
Ce monument touristique et curatif «a reçu la visite de pas mal de chefs d'Etat et de hauts responsables des pays africains et arabes, car il était l'unique infrastructure spécialisée dans ce créneau précis aux niveaux géographiques cités plus haut», précise Karim Khelaf, membre du comité de participation. Aujourd'hui, et à force d'une utilisation intense de ce centre qui tourne à plein régime au vu des incessantes demandes d'admission, «il est devenu impérieux de procéder à sa modernisation et sa mise en conformité avec les standards en la matière appliqués de par le monde», nous déclare Abdelkader Meziane Tani, le nouveau directeur général, anciennement directeur de l'administration et des finances, promu à la faveur d'un avancement interne, pour ne pas perturber l'équilibre en règle au sein de ce centre qui, par son importance, constitue réglementairement une entreprise en mono-unité, employant 265 travailleurs dispatchés entre l'administration (39), l'exploitation (101), volet médical (62) et le soutien (63), chiffres qui nous ont été aimablement communiqués par Mohamed Aziri, responsable du personnel et président du comité de participation.
Pour sa part, Dr M. Hafiane, en charge du volet médical et communication, apporte une mise au point qu'elle juge importante : «Cet établissement est en fait beaucoup plus un centre héliomarin, celui de rééducation en milieu marin qu'un simple centre de thalassothérapie avec prédominance de l'aspect curatif et médical approprié, qui trouve son explication dans la conception même de cette superbe infrastructure.»
Le CTSF expédie actuellement les affaires courantes en attendant incessamment l'ouverture des plis pour sa modernisation, au point où il sera totalement fermé, selon les projections prévisionnelles à partir du mois d'octobre prochain, ce qui n'a pas manqué de soulever l'interrogation suivante : «Que va devenir le personnel pendant la durée des travaux '» Voilà une question qui taraude l'esprit des représentants des travailleurs et à laquelle la direction devrait apporter une réponse rassurante, car on a observé une relation tout à fait sereine, voire complice entre les deux partenaires essentiels : la direction générale et le syndicat d'entreprise.
Cette entente n'est sûrement pas de trop pour maintenir ce climat de confiance qui se fait rare un peu partout dans le monde du travail.