Algérie

Centre d?enfouissement technique




Un cadre otage de la bureaucratie L?Algérie de la réconciliation nationale fonctionne-t-elle à deux vitesses ou à tout le moins devra-t-elle, par la faute d?un manque de coordination entre services, tenir longtemps en otage un citoyen, de surcroît jeune cadre de la nation, pour lequel, lui et ses semblables, pour des raison, dont celle liée au triste épisode de la décennie noire, fut tournée la page ? Répondre à cette lancinante question n?est pas chose aisée, à bien voir cette volte face à l?endroit de celui qui s?estime victime. Qu?on en juge plutôt. M. Ais Boualem, ingénieur hydraulicien, ex-directeur de l?EPET (actuelle ADE), a, par la grâce de la loi sur la réconciliation, massivement votée par le peuple, pu retrouver un emploi digne de son niveau en s?adjugeant haut la main le poste de chef de service technique de l?APC de Tiaret, suite à un concours organisé en novembre 2001. En 2006 et sur proposition du directeur de l?Environnement et du maire, le wali avait souscrit à l?idée d?intégrer ce cadre à la tête du nouveau centre d?enfouissement technique intercommunal. De nouvelles perspectives professionnelles semblaient s?ouvrir pour cet homme qui va jusqu?à bénéficier, après le OK des responsables, d?un stage à l?étranger (Paris en 2006), en application d?un programme ministère de l?Environnement-PNUD, suivi de séminaires en Algérie. Le 18 octobre dernier, M. Aïs a même été installé (sans les papiers) comme nouveau responsable au niveau de cet important équipement pour se voir signifier, quelque temps plus tard, que dans son dossier, l?enquête d?habilitation fournie par un service de sécurité lui était défavorable. Pourtant, clame-t-il à qui veut l?entendre, la justice l?avait bien réhabilité suivant l?arrêté établi par la chambre d?accusation près le tribunal de Tiaret. En plus de cette volte-face, le fonctionnaire concerné, celui qui se dit victime de cette gabegie administrative, en attendant peut-être sa régularisation, est venu à se demander pourquoi l?arrêté n?existe pas dans son dossier et, à fortiori, pourquoi les responsables de l?environnement ne l?ont-ils pas informé.

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