Algérie - Béjaïa

Célébration de la Journée internationale de la langue maternelle Hommage à Da Abdelhafid Idres



Célébration de la Journée internationale de la langue maternelle Hommage à Da Abdelhafid Idres
Publié le 26.02.2024 dans le Quotidien l’Expression

Da Abdelhafid Idres est incontestablement l'homme qui a hissé tamazight au rang des langues maternelles au niveau international. En effet, selon Yacine Zidane, chercheur en langue et culture amazighes, grâce à son grand dictionnaire riche de plus de 65000 mots, rédigé en 2000 pages que tamazight occupe la quarantième (40eme) place sur les 3000 langues recensées à travers le monde. Une oeuvre gigantesque qui demeure désormais une référence en la matière. L'occasion était propice pour lui rendre hommage puisque l'événement s'est tenu à l'occasion de la Journée internationale de la langue maternelle... laquelle est célébrée st dédiée à sa mémoire. Une initiative à inscrire à l'actif de deux associations, l'association Yemma Djoua, et l'association espoir pour le développement. Une activité rehaussé par la présence d'un public de qualité composé par le mouvement associatif, des écrivains et hommes de culture de la région sans oublier la présence remarquable du sénateur Haddadou, de la délégation de l'APW de Béjaïa à sa tête le président Bachir Barkat, le président de la commission culture Mebrouk Azibi, M Abdoune, sans oublier le directeur de la culture M. Omar Reghal. L'activité a commencé par une table ronde animée par le docteur Radia Touati, l'écrivain Rachid Oulebsir et le chercheur et membre actif du HCA. Yacine Zidane qui a commencé son intervention par la fameuse citation de Didouche Mourad «si nous venons à mourir, défendez nos mémoires» renseigne à quel point le devoir de reconnaissance, de souvenance envers les premiers militants de l'identité et de langue et culture amazighes grâce à qui tamazight aujourd'hui est langue nationale et officielle. Radia Touati, qui n'est autre que sa nièce, docteur en langue et littérature françaises, à l'université de Béjaïa, témoigne « qu'entre la première édition en 2003 et la deuxième édition, une réédition en 2017, ce sont plutôt 30 années de loyaux travaux de recherche que mon oncle ‘'Khali Hafid'' a consacré à ce grand dictionnaire». Pour l'écrivain Rachid Oulebsir qui a été choisi par Da Abdelhafid pour la préface de son livre, «s'il y a quelqu'un qui mérite qu'on associe son nom à cette date de Journée internationale de la langue maternelle c'est bien Da Abdelhafid Idres... le récipiendaire malgré son état de santé difficile, était décidé à terminer son oeuvre. Il a dû consulter plus d'une centaine d'ouvrages de référence tout en passant en revue un nombre incalculable de glossaires issus des 14 dictionnaires de variétés linguistiques en tamazight» a-t-il martelé avant d'ajouter «c'est tout simplement un travail de fourmi qu'il a accompli puisqu'il a été dans le détail des détails en prenant soin à chaque chapitre d'expliquer et de donner l'origine de chaque mot dans des feuilles jaunes explicatives et descriptives». Cette activité était aussi, pour la dynamique présidente de l'association Yemma Djoua, Mme Nadia Bourai, une aubaine d'honorer quelques artistes et autres hommes de culture de Béjaïa à l'instar de Rachid Oulebsir, Yacine Zidane, Rachid Belabbès, Ahmed Brahmi, ainsi que les présidents des deux associations organisatrices de l'événement.



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