Algérie - Revue de Presse

Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres


Résumé de la 317e partie - Après avoir laissé le guérisseur agir, la justice brésilienne réagit, en le condamnant pour exercice illégal de la médecine !
Comme l'opinion publique a violemment réagi à la condamnation d'Arrigo, sa peine est ramené à quelques mois de prison.
Le verdict est quand même mal accueilli.
«On ne maintient pas un tel homme en prison !»
La justice, qui ne veut pas se laisser intimider, maintient la condamnation. Désormais, seul la grâce présidentielle peut arrêter la machine. Et elle l'arrête : le président du Brésil, Kubitschek, signe la grâce et José Arrigo ne va pas en prison.
C'est le triomphe. Fort de succès, José Arrigo reprend les «consultations» et les opérations. La justice laisse de nouveau faire' pendant huit ans.
1964' Le succès de José Arrigo est à son faîte : on parle de lui, non seulement au Brésil mais aussi dans le monde. La petite ville de Congonho de Campos, où il vit, est devenue comme un centre de pèlerinage où les malades affluent : cancéreux, tuberculeux, paralytiques, tous ceux que la médecine conventionnelle a déclarés incurables viennent le voir. C'est pour eux, le voyage de la dernière chance' Arrigo, comme à son habitude, soigne, opère et délivre des ordonnances. C'est toujours, chez lui, le principe du surdosage de médicaments, des surdosages dénoncés par plusieurs médecins mais qui guérissent ! Qu'importe, pour le malade, si les médecins, qui lui ont ôté tout espoir de guérison, trouvent les méthodes d'Arrigo, brutales et peu conventionnelles '
L'essentiel n'est-il pas de se débarrasser de sa douleur ou de son mal, en un mot, de guérir '
Les autorités, elles, ne l'entendent pas de cette oreille : José Arrigo, dénoncés par les médecins, pratique illégalement la médecine. Il n'a pas le droit de tenir une clinique, d'opérer, encore moins de délivrer des ordonnances. Si on le laisse encore faire, ne risque-t-il pas de faire des émules ' Ne risque-t-on pas, d'encourager les charlatans de tout bord, alors que le Brésil fait tant d'efforts pour devenir un pays moderne, couper avec la superstition et la supercherie '
L'appel est entendu, José Arrigo est de nouveau sous le coup d'une inculpation'.
Cette fois-ci, il est condamné à seize mois de prison. Il fait appel mais son appel est rejeté. Et il ne peut plus compter sur une grâce présidentielle : Kubitschek n'est plus là pour le soutenir et le président qui l'a remplacé est pour une application stricte de la loi !
Il est donc condamné à seize mois de détention et il est envoyé en prison. Il fait appel une seconde fois, mais il doit rester en prison.
Des dizaines de gens viennent lui rendre visite et lui apporter leur soutien. Parmi eux, il y a des anciens malades qu'il a guéris mais aussi des malades qui voudraient se faire soigner.
Dans la prison même, il y a des malades qui demandent son assistance. Le directeur de la prison commence par refuser, puis, la demande devenant très forte, il cède. Il interdira, cependant, les opérations, n'autorisant que les consultations et les conseils.
Au bout de sept mois de détention, Arrigo est provisoirement libéré, en attendant que la justice statue sur le procès en appel.
Aussitôt remis en liberté, Arrigo reprend les «consultations» et les «opérations». On en informe le juge Felippe Immesi, président du procès en appel : l'homme, plutôt que de l'arrêter, décide de vérifier de lui-même les pouvoirs de Arrigo. (A suivre...)




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