Algérie - A la une

Ce qui s'est "réellement" passé entre Canal+ et Canal Algérie



Ce qui s'est
«J'écris depuis deux ans dans un canard de gauche et voilà tout de même six ans que je n'ai pas croisé un pauvre.» Nicolas BedosDécidément, Canal Algérie n'a pas de chance. Après avoir été avalée par A3, voilà qu'elle est humiliée par Canal +. Avant-hier l'émission satirique de Canal + Le Petit Journal de Yann Barthès, a remis une couche sur l'Algérie et plus particulièrement sur le président. Si nous avons l'habitude du traitement de l'émission de Canal+, toujours aussi incisif sur l'Algérie et sa politique, la nouveauté d'hier, c'est la réaction folklorique d'un représentant de Canal Algérie sur l'émission de Canal +. C'est sans doute cette nouveauté qui a donné du poids et de la valeur au sujet et qui a renforcé l'idée que Canal Algérie était le fabriquant des sujets sur le président. Or, c'est faux. Canal Algérie n'est que le diffuseur et que le montage se fait sur une autre cellule. Qui a autorisé ce responsable de Canal Algérie à s'exprimer sur une chaîne qui ne fait que critiquer l'Algérie et le président de la République' Cette affaire a provoqué un véritable séisme à la Télévision algérienne et plus particulièrement à la direction de l'Entv qui n'a pas apprécié la réponse du journaliste et qui a enfoncé, avec sa réponse irresponsable, Canal Algérie. Qu'est-ce qui s'est réellement passé à Canal Algérie' Tout a commencé quand un journaliste de Canal+ appelle le standard de Canal Algérie, la préposée l'oriente vers la direction de Canal Algérie, mais en l'absence du directeur de la télévision francophone de l'Entv, Mohamed Chermat, c'est son adjointe qui a été placée directrice par intérim, qui reçoit l'appel. Seulement voilà, cette responsable nouvellement installée qui vient de l'Entv et qui ne maîtrise pas le français a paniqué en apprenant que c'est un journaliste de Canal + qui est à l'autre bout du fil, elle se dérobe à sa mission de responsable et pousse son rédacteur en chef à répondre à sa place. Une erreur, puisqu'il n'était pas habilité ni lui ni la directrice par intérim à répondre aux questions des journalistes étrangers. Il fallait orienter la communication aux services de presse de l'Entv ou tout simplement éviter de répondre au journaliste en l'absence d'élément, et surtout d'instruction. Il faut savoir aussi qu'il est également très difficile de joindre les journalistes de Canal + et encore moins l'équipe du Petit Journal. Cette bourde de Canal Algérie, résulte du manque de culture politique de sa directrice adjointe et surtout de son red chef, qui n'est en réalité qu'un chef d'édition. Ce dernier était déjà célèbre pour avoir laissé passer le sujet sur les caricatures sur le Prophète (Qsssl) et qui avait coûté la place à son directeur à l'époque: Lotfi Cheriet. Ce dernier a même évité la prison de justesse. Cette affaire est la goutte qui fait déborder le vase. Il est temps de faire le ménage à Canal Algérie et placer les hommes et femmes à la hauteur de cette mission et surtout de répondre aux besoins de la mondialisation. Depuis l'arrivée de certains éléments venus de la chaîne arabophone et les couacs de la directrice par intérim, qui avait même tenté de bloquer l'émission phare de la chaîne francophone Bonjour d'Algérie en diffusant des best-offs, une enquête avait été ouverte par le directeur-adjoint de la télévision et des explications ont été demandées du ministère de la Communication suite à la mise à l'écart de certains journalistes de Canal Algérie.amirasoltane08@live.fr


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