Algérie

Ce qu'a perdu Belhadj avec le départ de Belabbès



Ce qu'a perdu Belhadj avec le départ de Belabbès
Son retrait de la sphère dirigeante mouloudéenne a provoqué un véritable séisme dont les répliques se ressentent jusqu'à aujourd'hui, notamment en matière de gérance.Passé maître en matière de préparation des assemblées générales, aussi bien celles conditionnant la vie du club sportif amateur que celles dessinant la cartographie de la société sportive par actions qui gère l'équipe professionnelle, Hafid Belabbès manque grandement au président Belhadj Mohamed, plus que jamais orphelin de ce véritable paravent qui le maintenait à l'abri des soufflantes de l'opposition. Preuve en est : du temps où Hafid Belabbès était son homme de confiance et le garant de la bonne marche de l'administration mouloudéenne, aucun des anciens présidents n'a pu inquiéter, ni de près ni de loin, l'actuel patron Belhadj Mohamed. Youssef Djebbari, Tayeb Mehiaoui et Larbi Abdelilah connaissent d'ailleurs mieux que lui le personnage : Hafid Belabbès est "LA" boîte noire du navire mouloudéen. Maîtrisant à la perfection tous les dossiers compromettants, notamment ceux des trous financiers et autres malversations ou issues douteuses des subventions étatiques, il fait assurément peur à ceux qui n'ont pas pu l'avoir à leur solde, d'où certaines campagnes de dénigrement dans la presse et les réseaux sociaux.Depuis qu'il s'est démarqué de Baba, ce dernier s'est retrouvé dans la ligne de mire des actionnaires majoritaires de la SSPA-MCO. Le sentant vulnérable, ces derniers, Djebbari et Abdelilah en tête, se sont engouffrés dans certains "trous" comme cette affaire du deuxième signataire, le problème du siège social ainsi que le montant global des subventions étatiques ayant renfloué les caisses du club ces deux dernières années pour le pousser dans ses derniers retranchements. Il n'est cependant pas certain que cette mini opposition réussisse dans son entreprise de lui arracher certaines concessions.Ce qui demeure incontestable en revanche est que sans Hafid Belabbès, le président Baba n'est plus aussi puissant, administrativement parlant, que par un passé récent. Autrement dit, avant que le mondialiste junior de 1979 ne tire sa révérence, préférant se consacrer pleinement à ses activités syndicales au sein du géant national Naftal.Rachid BELARBI
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