Cavalli (sélectionneur national)

«Il faut les surprendre d’entrée» Le sélectionneur national espère faire la différence d’entrée, surtout que les pluies qui se sont abattus sur la capitale ces derniers jours, risquent de rendre la pelouse impraticable au fil du match, ce qui avantagera davantage une équipe qui viendra se défendre, avant tout. Sur ce match, voici ce qu’en dit Cavalli : - Comment appréhendez vous cette rencontre face au Cap Vert? - On s’est bien préparés et on compte tout faire, évidemment, pour gagner cette rencontre. Je crains toutefois que la pluie ne nous joue un mauvais tour, d’autant que la pelouse du stade «5 juillet» ne lui résiste pas. - Pourtant vous avez insisté pour que cette pelouse soit préservée pendant un bon bout de temps puisque qu’aucune rencontre ne s’est déroulée dans ce stade depuis le 12 février... - Heureusement que ce fut le cas ! Imaginez dans quel état serait la pelouse s’il y avait eu un match cette semaine. Ç’aurait été la catastrophe ! Grâce au travail réalisé par les responsables du stade, la pelouse semble prête pour accueillir cet évènement. Il faut souhaiter, toutefois, qu’il s’arrête de pleuvoir car, et malgré toute la bonne volonté des joueurs, si le terrain est gorgé d’eau, il ne tiendra pas malheureusement. Cela fait partie de l’imprévu. - La pluie conditionnera donc votre stratégie dans ce match? - J’espère qu’on arrivera à faire la différence d’entrée. Ce sera beaucoup plus facile pour nous si, pendant un quart d’heure ou vingt minutes, le terrain ne sera pas trop abîmé. Si ce n’est pas le cas, cela deviendra très dur au fil des minutes. - On suppose que vous allez jouer l’attaque à outrance ? - Cela a toujours été le cas avec moi. Souvenez-vous, contre la Gambie on est parti à cent à l’heure et contre la Guinée on a eu plus d’occasions que l’adversaire. On a une organisation, un équilibre... - Les défections de Hadj Aïssa et Amri sont-elles faites pour vous perturber ? - Non, parce que nous avons pris un joueur en plus par ligne, donc nous sommes parés. Hadj Aïssa et Amri sont deux bons joueurs, ils ne seront pas là cette fois mais on fera avec. Ce qui est regrettable, c’est que c’est très sérieux pour Hadj Aïssa qui a une déchirure aux adducteurs. - Selon la majorité des supporteurs des «Verts», battre le Cap Vert est loin de s’avérer être une lourde tâche... - N’oubliez pas que le Cap Vert a battu le favori du groupe, à savoir la Guinée. Il est au même niveau que la Gambie, c’est-à-dire deuxième. Lors des éliminatoires du dernier Mondial, il a raté de peu la qualification. Enfin, au classement Fifa, il est à la même hauteur que nous. Donc, il faut croire que la mission ne sera pas facile ce samedi. - Vous restez quand même optimiste ? - Forcément, oui ! Je suis optimiste mais j’ajoute qu’on devra cravacher dur pour gagner cette rencontre.