Algérie - Festival et Salon du Cheval de Tiaret

Cavalier et tenue traditionnelle Salon du Cheval de Tiaret (8ème édition - Juin 2013) - Fantasia, fête populaire.



Cavalier et tenue traditionnelle Salon du Cheval de Tiaret (8ème édition - Juin 2013) - Fantasia, fête populaire.


Salon du cheval de Tiaret : un come back réussi 08 juin, 2013 Depuis jeudi dernier, et durant trois jours, la wilaya de Tiaret a renoué avec le Salon national du cheval, une manifestation disparue des agendas depuis l’année 2008. Cet événement s’est illustré par une pléiade d’activités culturelles et sportives, notamment des numéros en rapport direct avec le cheval. Des dizaines de cavaliers, issus de la wilaya et des régions voisines, se sont illustrés, dès le début, à travers un défilé inaugural agrémenté par la présence de troupes artistiques et des scouts. Les infrastructures équines ont accueilli un programme riche, caractérisé par la fantasia, des raids d’endurance, la compétition de la coupe d’Algérie des sauts d’obstacles avec 7 clubs équestres, des courses hippiques mettant en relief les valeurs des chevaux pur-sang anglais, pur-sang arabes importés et pur-sang arabes nés et élevés en Algérie, ainsi que la remise des prix. Pour la même occasion, une vente aux enchères publiques de chevaux nés et élevés au niveau de la jumenterie de Tiaret a été organisée durant la matinée de vendredi. Des chevaux de qualité ont été proposés aux « concurrents » venus de diverses régions du pays. Ainsi, 31 bêtes ont été vendues et les prix ont oscillé entre 57 et 150 millions de centimes, selon un cadre de la jumenterie qui s’est félicité du fait que, pour la première fois, aucun cheval n’a été retiré de la vente. Cependant, autant rappeler que bien avant le coup d’envoi de la manifestation, la ville de Tiaret vibrait sous une ambiance festive à travers tous les quartiers où le public, laissant prophétiser une bonne réussite, affichait une appétence remarquable tant la nostalgie de tels moments lui collait à l’esprit. Ces festivités ont été agrémentées par les traditions et l’artisanat liés à l’espèce équine et qui ont de tout temps fait la richesse impérissable des armoiries culturelles exposées dans les réjouissances coutumières locales, fêtes et zerdas de la région. Par ailleurs, les autorités locales ont saisi l’occasion pour donner le coup d’envoi de la semaine culturelle de la ville de Skikda et inaugurer la mosquée Essalam au niveau de la cité des 448 logements, en présence du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, comme elles ont procédé à la baptisation de la maison de la Culture au nom du chahid Ali Maâchi. Néanmoins, ce qui reste tout de même regrettable, c’est le laxisme des autorités locales, à l’égard de la jumenterie, voire à l’égard du cheval même, tant l’infrastructure souffre toujours de certaines carences qui ne datent pas d’hier. Ces mêmes autorités, et c’est malheureux de le constater, ne pensent à cet animal qui a de tout temps fait la fierté de cette région qu’à l’approche des manifestations officielle. D’ailleurs, et comme exemple édifiant, l’hermétisme auquel sont confrontés les travailleurs de l’Office national du développement des élevages équins et camelins (Ondeec) a failli faire tâche d’huile, juste avant les compétitions de course hippique programmées durant l’après midi de vendredi au niveau de l’hippodrome Kaid Ahmed. En effet, ces derniers, voyant leur situation socioprofessionnelle se dégrader de plus en plus, ont accueilli le wali et la délégation qui l’accompagnait avec des banderoles portant des « SOS » adressés à qui de droit. M. Zouaoui

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