Algérie - Revue de Presse

Cas de «discriminations entre les patients» au CHU Sidi Bel-Abbès



Une association demande «l’ouverture d’une enquête» Les cas de «discriminations entre les patients» dénoncés la semaine écoulée par des chirurgiens du CHU de Sidi Bel-Abbès n’ont pas laissé indifférent un grand nombre d’associations locales à caractères social et humanitaire... Première réaction digne d’intérêt enregistrée donc à Sidi Bel-Abbès, celle de l’Association pour la protection des droits du malade dont les membres du bureau en exercice se sont réunis, jeudi, pour examiner les faits dénoncés, à travers la presse écrite, par le groupe de chirurgiens protestataires, lesquels faits, souligne-t-on, «touchent directement à la dignité du malade hospitalisé, (...) car le médecin est d’abord au service du citoyen et de la santé publique (et) exerce sa noble mission dans le respect de la vie humaine et de la personne.»Dans une déclaration parvenue hier au bureau régional de La voix de l’Oranie à Sidi Bel-Abbès, les membres de cette association n’ont pas manqué ainsi de s’interroger surtout sur le fait qu’il aura fallu attendre plus de cinq ans pour que l’opinion publique soit informée, par l’une des parties en conflit, de l’existence au niveau du service de chirurgie générale «d’une thérapeutique à deux vitesses, l’une classique pour les malades hospitalisés dits ordinaires, et l’autre améliorée, c’est-à-dire de pointe pour les malades privilégiés» alors que la partie adverse évoque, de son côté, «le détournement de malades du service vers les cliniques privées avec négociation de la prestation». Estimant que dans les deux cas, «le malade hospitalisé, en tant que personne faible de par son état, n’a pas été respecté», ils tiendront à rappeler également que «le médecin de par sa noble fonction, doit respecter tous les malades, dans leur autonomie, leur volonté, sans aucune discrimination par rapport à leur état social, et doit toujours veiller à les protéger s’ils sont affaiblis, vulnérables ou menacés dans leur intégrité ou leur dignité». En conclusion de leur déclaration, tout en se référant aux lois et règlements en vigueur relatifs à la protection et la promotion de la santé, les membres de l’association feront remarquer que «dans un centre hospitalier et de surcroît universitaire, lieu de soins, d’investigations et de formation, le malade est traité avec égards et ne doit pas souffrir de propos et d’attitudes équivoques de la part du personnel médical ou paramédical» avant de demander à la fois «au conseil de déontologie de s’autosaisir et aux institutions de la République, censées protéger les droits du citoyen à travers la constitution, à diligenter une enquête et prendre les mesures qui s’imposent».
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