Algérie - Revue de Presse

Ça tourne à plein régime Le commerce des cadeaux de fin d'année tourne à plein régime, ces dernières semaines, à Oran où les fournisseurs et autres opérateurs-imprimeurs et sérigraphes arrivent difficilement à répondre à la demande. Chez les grossistes de Médina Djedida ou de la place Garguenta, les sous-traitants se bousculent pour acquérir calendriers, agendas, parures de stylos, horloges de bureau et murales qu'ils cèderont à leurs clients. Ce sont généralement des produits standards que l'on personnalise en imprimant ou en sérigraphiant les logos et les raisons sociales de l'entreprise. Ces produits sont destinés à une clientèle ordinaire et peu regardante sur la qualité car elle estime seulement important d'offrir un calendrier ou un agenda à un acheteur ou à un partenaire habituel. Par contre, les « grosses boîtes » n'hésitent pas à passer commande auprès de certaines agences de communication pour concevoir un produit personnalisé et inédit qui serait, en quelque sorte, une carte de visite de leurs entreprises. la petite enveloppe Ces clients optent également pour des produits de luxe, comme les serviettes, les porte-documents, les cartables et les parures que l'on offre à une catégorie de personnes « sélectionnées ». Le marché des cadeaux de fin d'année est certes éphémère et limité dans le temps, mais ceux qui investissent ce créneau sont gagnants sur toute la ligne. Une simple parure de deux stylos assortie d'une montre, cédée à Médina Djedida à moins de 1 000 dinars, est proposée au double de son prix. Deux lignes sérigraphiées en caractères dorés reviennent à 50 dinars, voire plus. C'est dire toutes les bonnes affaires que l'on réalise, surtout lorsqu'on doit livrer de grosses quantités. La facture devient plus lourde encore lorsqu'on doit satisfaire des commandes de produits de luxe. Les sérigraphes et les imprimeurs n'hésitent pas à majorer leurs prix, arguant divers prétextes, comme la cherté des consommables, l'indisponibilité du papier et autres produits nécessaires à l'impression. Il faut souvent négocier les délais de livraison car les sérigraphes et les imprimeurs sont très souvent, en cette période de fin d'année, inondés par les commandes. Les professionnels du cadeau de fin d'année profitent également de cette aubaine pour réaliser des bénéfices certains en incluant parfois la « petite enveloppe » qu'ils doivent remettre à certains responsables pour leur avoir permis de « décrocher » un bon marché. Cette pratique est courante mais constitue un « secret » tacite que personne ne veut dévoiler sous peine d?être définitivement « grillé » et mis hors circuit. D'importantes entreprises, dans un souci de transparence, préfèrent recourir aux appels d'offres. Le Boasem contient souvent ces appels et c'est le « moins disant » qui remporte le marché après avoir été sélectionné au préalable parmi les soumissionnaires. De tous les cadeaux que l'on propose en cette période, ce sont les calendriers, agendas et journaliers confectionnés par certaines entreprises, comme Air Algérie, les filiales de la Sonatrach et les banques, qui sont les plus prisés. La qualité de leurs illustrations, des reproductions de tableaux de peintres algériens ou des paysages naturels les distinguant des autres. Leurs « look » permet « d'égrener » au jour le jour le temps qui passe...
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