Ça pullule !

Décidément c'est la prolifération des groupes terroristes. A chaque coin de rue on annonce la création d'un nouveau groupe sous une appellation quelconque.Ainsi, le groupe terroriste «Etat islamique au Yémen et en Arabie saoudite» vient de proclamer, sur les réseaux sociaux, son existence, selon le site d'information Ahrar Al-Hijaz. Au Yémen, où il y a une forte présence des salafistes extrémistes, le terrain est favorable à l'émergence et à la poussée de tels groupes extrémistes. Selon des sources d'informations, ce nouveau groupe dit avoir comme objectif de lutter contre le régime saoudien. Les récents attentats qui avaient été effectués contre les forces de sécurité dans la région de Sharara pourraient être l'oeuvre de ce groupe. En catimini En Egypte, le chef des services de renseignement, Ahmed Fareed Al-Tohami, s'est rendu ces jours-ci en Israël pour des entretiens avec de hauts responsables de l'échelon sécuritaire. La rencontre a duré quelques heures. Elle a notamment porté sur la récente escalade, sur les liens stratégiques entre Israël et l'Egypte et sur la situation dans le Sinaï. Les services de renseignement égyptiens ont réduit depuis la fin de la semaine leurs efforts de médiation en vue d'un cessez-le-feu après que les appels au calme transmis au Hamas soient restés sans réponse. Ruée Le Maroc va renforcer sa sécurité en raison d'une sérieuse menace car de plus en plus de jeunes Marocains vont rejoindre les rangs des djihadistes en Iraq et en Syrie. Le ministre marocain de l'Intérieur l'a annoncé récemment à la sortie d'un Conseil de gouvernement. Le Maroc fait face à une sérieuse menace terroriste et va augmenter ses mesures de sécurité. Plus de 2000 ressortissants marocains auraient déjà rejoint l'Iraq ou la Syrie pour combattre dans les rangs des djihadistes. Ces combattants auraient plus d'expérience dans la préparation d'explosifs et les techniques de guerre et pourraient revenir perpétrer des attentats au Maroc. L'histoire de l'arroseur arrosé, ça existe, non ! Tant qu'on y est Outre les volontaires-mercenaires issus des pays arabes et européens pour semer la mort en Syrie et en Irak, voilà à leur tour des Américains qui prennent part à la saga. Aux Etats-Unis, cent Américains font l'objet d'une enquête pour leur coopération avec des organisations extrémistes en Syrie et en Iraq. Eric Holder, le ministre américain de la Justice, a exhorté les gouvernements à communiquer entre eux sur les mouvements des résidents américains et européens qui vont justement dans ces pays. Drôle de prise de conscience ! Attention, joujoux dangereux ! En Iraq les insurgés se sont emparés de matière nucléaire utilisée dans des recherches scientifiques à l'université de Mossoul, dans le nord du pays. Selon l'agence Reuters, qui rapporte la nouvelle, le représentant permanent irakien à l'ONU, Mohamed Ali Alhakim, l'a révélé dans une lettre au secrétaire général Ban Ki-moon. Le diplomate irakien a appelé à l'aide pour écarter «la menace de leur utilisation par les terroristes en Iraq et à l'étranger». Selon M. Alhakim, environ 40 kg de composés d'uranium étaient gardés à l'université de Mossoul. Une source gouvernementale américaine citée par l'agence Reuters ne croit pas qu'il s'agisse d'uranium enrichi. Il serait dès lors difficile de l'utiliser pour fabriquer une arme nucléaire.