Algérie - A la une

"C'est une fuite en avant"



Il exige toujours la réunion du comité central pour l'élection d'un nouveau secrétaire général.La réunion du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, avec les mouhafedhs du parti, est dénoncée par Abderrahmane Belayat qui tient à son poste de coordinateur du bureau politique et conteste la légitimité de M.Saâdani.Pour lui, la réunion d'hier est «une fuite en avant» et la déclaration de soutien à sa démarche «ne rentre pas dans les attributions des mouhafedhs qui sont sous sa menace». «Amar Saâdani, cet homme des paradoxes, fuit le comité central pour que son illégitimité ne soit pas démasquée et, lui, immédiatement révoqué. Il réunit les mouhafedhs et les pseudos mouhafedhs qu'il n'a même pas le droit de nommer», réplique M. Belayat, joint au téléphone.Abderrahmane Belayat part toujours de sa conviction que la réunion du 29 août 2013 durant laquelle M.Saâdani est devenu secrétaire général est illégale et que toutes les décisions qui ont suivi sont frappées du même sceau de l'illégalité.Et la rencontre d'hier ne fait pas l'exception. Mieux encore, notre interlocuteur défie le locataire du siège du parti à Hydra de réunir le comité central, seule instance souveraine entre deux congrès.«Il a dit avoir confiance en la base alors que l'instance la plus représentative de la base est le comité central et non pas les mouhafedhs», précise-t-il, accusant Amar Saâdani «d'avoir convoqué des personnes inconnues pour compléter la liste et affirmer que tout le monde était présent».En ce qui concerne la déclaration de soutien, M.Belayat estime que Amar Saâdani veut juste «compromettre les mouhafedhs pour dire qu'ils sont d'accord avec sa démarche». Cela avant d'annoncer une réunion des adversaires de la direction nationale pour répondre aux «prétentions de celui qui prétend être secrétaire général du parti».«Mais en même temps nous continuerons à dire que la réunion du comité central est un impératif. Cette instance se réunit deux fois par an. La deuxième réunion doit intervenir en décembre prochain. Si Saâdani ne convoque pas cette session, le comité va se réunir dans une mouhafadha où on n'aura pas besoin de l'autorisation. Cela va se passer en présence d'un huissier de justice et on va élire un nouveau secrétaire général», annonce encore Abderrahmane Belayat.M.Belayat reste toujours aux premières lignes de l'opposition au moment où certains membres du comité central qui ont contesté M.Saâdani au début se sont retirés de la scène pour s'occuper de la gestion de leurs entreprises qu'ils ont créées en piétinant la loi. Opportunisme, manque de courage et de conviction obligent.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)