Algérie - A la une

"C'est un rendez-vous avec le destin"




«Le scrutin de mai prochain sera différent de tous les autres», c'est ce qu'a déclaré hier, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, à Alger, en marge de la clôture de la réunion du conseil national du Parti des travailleurs (PT), au village des Artistes à Zéralda.Pour la chef du Parti des travailleurs, les élections législatives du 4 mai, qu'elle qualifie de «rendez-vous avec le destin», sont singulières de par le fait «qu'elles interviennent dans un contexte notamment social et économique peu reluisant», a-t-elle dit. «C'est donc pourquoi nous devons oeuvrer pour que le pays s'en sorte indemne après ces échéances», ajoute-t-elle.Mme Hanoune a souligné l'importance d'utiliser ces élections comme le moyen de protéger le pays du danger qui le guette de tout bord, menaçant ainsi sa stabilité et son unité. «En dépit du fait que celles-ci soient souillées par la mafia politique, elles restent un moyen pour sauver le pays de la somalisation», a-t-elle affirmé.Elle a indiqué en outre, que c'est aussi «un moyen démocratique, en plus des manifestations et des grèves pour contrer le système, et ce, en lui infligeant la défaite».La responsable du parti a insisté dans ce sens, sur la nécessité de «convaincre le citoyen de participer à l'échéance du 4 mai prochain en vue de préserver les acquis recouvrés». Elle a cependant tenu à rappeler, que son parti n'a aucunement l'intention de forcer qui que ce soit à aller voter. «Notre objectif ne consiste nullement à mettre la pression sur les citoyens pour se présenter aux urnes, mais il est de notre devoir de convaincre ces derniers par nos engagements», a-t-elle appuyé. Mme Hanoune a appelé à ce titre, que tous ceux qui aspirent à de vrais changements, à voter en faveur du Parti des travailleurs. Expliquant dans ce sens, «le peuple est le seul apte à nous donner les moyens de défendre leurs droits, et ce, en étant leur porte-voix à l'Assemblée populaire nationale» avant d'ajouter d'un ton ferme que «la transparence et la démocratie sont deux choses qui s'arrachent et qui ne s'offrent pas». Lors de son allocution, Mme Hanoune a évoqué les visites des délégations de la Banque mondiale et du Fonds monétaire internationale en Algérie, avançant le fait que celles-ci sont «une énième provocation du gouvernement qui ouvre la voix aux ingérences étrangères». «Ils ont passé au crible les comptes du gouvernement, comme si on était sous tutelle», a-t-elle encore regretté. Selon elle, le constat dressé par le FMI, «n'est qu'un complot qui vise à renvoyer un message de désespoir aux Algériens, en les convaincant que la situation du pays n'est pas près de changer, afin de les dissuader d'aller voter le 4 mai prochain».
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