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C'est le quartier général de la sécurité du Parc des Princes


C'est le quartier général de la sécurité du Parc des Princes
Comme tous les stades d'Europe répondant aux standards de sécurité, le parc des Princes a sa salle de contrôle du stade. Appelée "la bulle", il s'agit d'une salle dominant tout le stade, située à l'extrémité droite de la tribune principale, où sont installés les écrans de contrôle commandant les caméras de surveillance."C'est un secteur dont l'accès est réglementé de manière très stricte", nous explique Lounès Oukrine. Nous y trouvons le commissaire principal Dominique Guiseppi et les officiers qui l'accompagnent ainsi que Jean-Philippe D'Hallivillée.La disposition de la salle est simple : faisant face au terrain, il y a les écrans de contrôle des entrées extérieures et des différents carrefours autour du stade sur lesquelles travaillent des policiers, car relevant de l'ordre public ; de l'autre côté, il y a les écrans de contrôle de tous les secteurs à l'intérieur du stade, qui sont sous la responsabilité du club.En tout, il y a 280 caméras à l'intérieur du stade et une vingtaine à l'extérieur, ce qui donne un totale d'environ 300 caméras.Le coût de leur achat et de leur fonctionnement ' "C'est confidentiel", nous répond D'Hallivillée qui nous précise, toutefois, que "le budget annuel de sécurité est de l'ordre de 3 millions d'euros, dont 60 % est réservé pour les frais de police".Les caméras sont installées aux portes du stade, dans tous les secteurs des gradins, dans les allées, dans les salons et même aux abords des vestiaires. D'ailleurs, c'est l'une d'elles qui avait filmé l'agression caractérisée perpétrée par Brandao contre Thiago Motta à la fin du match PSG-Bastia, il y a quelques semaines, alors que les caméras de la télévision n'avaient pas capté ce geste. Tout cela forme le système dit de "vidéo-protection", un terme jugé plus adapté que celui de vidéosurveillance.Tout ce qui se passe dans le stade et aux alentours est enregistré et scruté. Plus même : en cas d'un trouble ou d'une infraction, et sur réquisition du commissaire principal, le service de sécurité du PSG recherche sur-le-champ les images confirmant ladite infraction et les remet à la police qui les utilisera afin de mettre le fauteur de trouble ou le contrevenant sous mandat de dépôt.C'est que les choses ne traînent pas : les mis en cause sont aussitôt conduits dans un commissariat aménagé dans le stade, au-dessous de "la bulle", et traduits devant un procureur."C'est une procédure de flagrant délit. C'est plus rapide et plus efficace pour confondre les types à problèmes", nous explique-t-on. A côté de la salle de contrôle, il y a une autre salle réservée au commandement des corps civils (Protection civile, SAMU, secouristes).Farid Aït Saâda


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