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"C'est la faute à l'autre"




Cette mosaïque de comportements anime la vie quotidienne des citoyens, que ce soit dans la rue, sur les lieux de travail ou dans différentes activités sociales.Le mois de la piété et du partage est pour certains un mois dur à vivre. Leur comportement change, ils deviennent agressifs, nerveux, insupportables et surtout d'une humeur massacrante. Ils pensent ou peut être croient que jeûner est la faute aux autres. Les jeûneurs n'ont pas la même conception du mois de Ramadhan. Ce sont ceux qui refusent d'être privés de la nourriture, cigarettes où café qui sont le plus souvent spectaculaires durant ce mois. Si certains passent la journée à dormir, d'autres rejettent leurs difficultés évolu sur les gens. Parfois ça finit très mal, jusqu'à mort d'homme. La faute est due au Ramadhan. Pour cette dame, le mois de Ramadhan est un mois de révision de ses actes, «personnellement je deviens encore plus calme et sereine, je cherche après les nécessiteux car je sens ça comme un devoir envers son prochain et je ne comprendrai certainement pas la méchanceté de beaucoup de personnes durant ce mois, je ne l'explique même pas».Nabil, un jeune taxieur, préfère quant à lui travailler le matin et rentrer chez lui pour dormir, «vaut mieux dormir pour éviter des accrochages, parfois on ne se contrôle plus et on peut aller vers l'irréparable, la maison est un lieu plus sûr». Les plus coléreux refusent de témoigner, pour eux il serait plus sage d'éviter la question. Néanmoins, pour Khaled, le manque de cigarettes le rend très nerveux, conscient de son comportement indécent à l'égard des autres, il confie «je souhaite souvent m'éloigner pour m'isoler, je ne suis pas un dormeur, la seul solution pour moi est de m'enfermer dans ma chambre, je passe mon temps sur le Net».Ce sont généralement les réponses qu'on a pu obtenir de part et d'autre. Cette mosaïque de comportements anime la vie quotidienne des citoyens, que ce soit dans la rue, sur les lieux de travail ou dans différentes activités sociales. Les gens changent, d'habitude ils renouent avec la tradition, d'autres se retrouvent dans le gaspillage, en fait le comportement des gens durant le mois de Ramadhan est un véritable phénomène social, notamment pour ceux qui sont prêts à tout, comme ce marchand qui a failli ôter la vie à un client, car ce dernier avait critiqué la qualité de sa marchandise. Le pire avait été évité ce jour-là au marché des fruits et légumes de Saint-Jean.Le phénomène on le remarque dans la façon de conduire des automobilistes. Ils sont tout le temps pressés, chacun s'offre la priorité, même à tort pour ne pas dire que chacun se croit seul sur la route. Les bagarres n'en finissent pas et les insultes deviennent le seul langage de ceux-là mêmes. L'agressivité de certains va jusqu'à la provocation de son prochain, ce qui est très grave, pensent des spécialistes. Pour ces derniers, tout se passe dans la tête du jeûneur, faibles et pas du tout disponibles ils deviennent lunatiques, c'est une question de foi et conviction et c'est ce qui manque à beaucoup. Aucun n'est en mesure de changer la situation, il faut composer avec, mais du moins tenter de rester loin des problèmes.


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