Algérie

Budget insuffisant pour la culture à Témouchent




Contrairement à  l'usage, la presse n'a pas été invitée à  assister à  la session de l'APW qui s'est tenue jeudi, avec pourtant à  son ordre du jour d'importants dossiers dont celui concernant l'adoption du budget primitif (BP) pour 2011. Les confrères n'auront, en fait, rien raté dans la mesure où les rapports présentés manquent de consistance, particulièrement celui concernant le secteur de la culture. En effet, le passage à  la loupe de ce secteur, durant quatre mois, par une commission spécialisée de l'APW a, finalement, accouché d'une souris tant son rapport pèche par la superficialité ou, pire, par un volontaire refus d'aller au fond des choses et, en conséquence, de prendre le risque de situer les responsabilités. Ainsi, le document se réduit-il à  un lamento égrenant un constat à  l'aide de photos révélant l'état de dégradation avancé de nombre de structures culturelles. En ce qui concerne le BP 2011, il y a également des remarques qui s'imposent. Il est arrêté en recettes comme en dépenses à  1 354 267 903DA, ce qui constitue une prévision exagérément minorée par rapport au montant atteint par le budget supplémentaire (BS) 2010, soit 3 119 979 889 DA. Ce hiatus dans la prévision a, paradoxalement, fait son apparition ces deux dernières années alors que les recettes sont en nette progression, ce qui éloigne toute éventualité d'un budget qui se retrouverait déficitaire. Subvention étatique À cet égard, le BP 2010 était, également, rabaissé à  1 322 443 718 DA, soit moins de la moitié que le niveau qu'avait atteint le BS 2010. Le même constat a été observé en 2009 où BS et BP étaient arrêtés respectivement à  1 137 882 milliards de DA et 2 378 732 156 DA. Ainsi, c'est lorsque le BP est révisé en BS en milieu d'année qu'il se trouve, surabondamment, excédentaire. Cette extrême prudence dans la prévision prive la collectivité de l'exploitation à  temps de ressources potentielles, même si, par ailleurs, l'on sait que le développement de la wilaya tient, essentiellement, dans les investissements de l'Etat à  travers les programmes sectoriels et communaux de développement (PSD et PCD). Cette remarque étant faite, il ressort qu'en recettes propres, l'APW table sur 612 930 356DA auxquels s'ajoutent les 698 526 066 DA de la subvention étatique au titre de l'entretien de la garde communale et 42 811 480 DA versés par les communes au profit du fonds de wilaya. En dépenses, le chapitre fonctionnement absorbe 1 353 917 903 DA alors qu'il est réservé 141 millions DA pour l'équipement.                           

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