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BRÈVES du Centre
Tizi Gheniff (Tizi Ouzou) : Les sièges de la mairie et de la daïra fermés par les citoyensUne fois de plus, les deux sièges de la mairie et de la daïra de Tizi Gheniff (50 kilomètres au sud de Tizi Ouzou) ont été fermés, dimanche, par les habitants des villages Badis et Tizi N'doukart sur les hauteurs de la ville. Cette action de protestation a été décidée par les deux comités de villages concernés afin d'exiger le bitumage de la route qui relie Badis à Ath Ouali en passant par Hamada. Cet axe routier, soulignons-le, est dans un piteux état notamment avant d'arriver au CEM à hauteur d'un piton communément appelé Point 636. "C'est un projet qui date de 2011. Nous avons constaté de visu que d'autres opérations inscrites récemment ont été déjà concrétisées alors que la nôtre est mise de côté. Chaque fois que nous soulevons ce problème, les responsables locaux nous répondent que l'entreprise va démarrer les travaux mais en vain. Dernièrement, peu avant l'Aïd El Adha, nous avons bloqué le CW 107 au niveau de Tizi Lekhmis pour attirer l'attention des autorités locales. Finalement, on nous a appris que l'entreprise concernée voulait résilier le marché qu'elle détenait depuis plusieurs mois", nous a répondu le président du comité de village de Badis. Une délégation a été finalement reçue par le chef de daïra mais apparemment, les contestataires n'ont pas été convaincus par son discours. "Nous allons continuer notre action jusqu'à ce qu'une entreprise commence le bitumage. On nous a affirmé qu'ils allaient saisir le jour même la wilaya afin d'obtenir la résiliation du marché mais combien dureront encore les nouvelles procédures pour le confier à une autre entreprise'", s'est interrogé le même interlocuteur. Selon les présidents de ces deux comités de villages, la fermeture de ces deux institutions s'est poursuivie hier et peut être plusieurs jours encore. "Cette fois-ci, nous n'allons pas faire marche arrière. Nous voulons qu'il y ait un équilibre dans le développement des villages", a conclu le président du comité de village de Badis.O. GhilesEncore une hécatombe sur la RN1 : Un mort et 46 blessés suite au renversement d'un bus à TamanrassetUne personne a trouvé la mort et 46 autres ont été blessées dans un accident de la route, survenu, hier matin, au lieudit Tilak, 70 km au nord du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset. L'accident, apprend-on d'une source locale, s'est produit sur la RN1 reliant Ghardaïa à Tamanrasset, suite au renversement d'un bus de transport de voyageurs en provenance de la wilaya de Ghardaïa avec à son bord 47 personnes. Le conducteur du bus, qui roulait apparemment à vive allure, avait bifurqué avant de se retrouver sur le bas côté de la chaussée et faire plusieurs tonneaux, ajoute la même source qui a tenu à préciser que le véhicule appartient à l'entrepris de transport Ben Abdelkrim Nabil. Arrivés sur les lieux de l'hécatombe, les éléments de la Protection civile relevant de l'unité principale de Tamanrasset ont, après l'achèvement de toutes les formalités d'usage, procédé à l'évacuation des blessés vers l'hôpital de Tamanrasset. Le corps sans vie de la victime décédée, Bekraoui Abdelkrim (35 ans), a été déposé à la morgue de la même structure hospitalière. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les causes et circonstances exactes de l'accident.RABAH KARECHEPrécisionsÀ la suite de la parution de notre article "Béjaïa : Les habitants de Feraoun chassent un imam salafiste", en date du samedi 19 septembre 2015, le président de l'association religieuse de la mosquée "Ennour" de la commune de Feraoun, s'est présenté à notre bureau de Béjaïa pour nous apporter les précisions suivantes : "Aucune pétition n'a été initiée par les habitants de Feraoun à l'encontre de leur imam qui a quitté la mosquée du village sur décision de la Direction des Affaires Religieuse d'été Waqfs de la wilaya de Béjaia". Selon notre interlocuteur, l'imam en question a fait l'objet d'une décision d'affectation après avoir passé près de six années dans la localité de Feraoun et sa relation avec la population locale fut marquée par un respect réciproque.KAMAL OUHNIA


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