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BRÈVES du Centre
Le blocage de l'APC d'Azazga continue: Réactions en chaîne des comités de village et des élusLes réactions s'enchaînent suite aux dernières déclarations, à travers la presse, de l'actuel P/APC d'Azazga, qui a accusé "la mafia du foncier" d'être derrière la fermeture de la mairie depuis près d'un mois. La riposte des citoyens n'a pas tardé puisque dans un communiqué rendu public et signé par les comités des villages d'Aït Bouada, Azazga, Cheurfa, Flikk et Hendou, ces derniers précisent que "le mouvement, qui est en fait une contestation populaire, s'est dressé contre le mépris affiché envers les citoyens et leurs représentant et le laxisme avéré de l'actuelle APC", dont ils s'efforcent encore de demander "ni plus ni moins que la dissolution". Les représentants des comités de village, appuyés par une douzaine d'élus communaux de diverses tendances politiques, précisent, en effet que "consécutivement au mouvement de contestation, le wali a dépêché une commission d'enquête en date du 24 septembre 2014 pour constater, vérifier et entreprendre des investigations en rapport notamment avec la dilapidation du foncier de la commune". Ce mouvement de débrayage à l'APC d'Azazga a fait également réagir des familles dont les terrains ont été expropriés. "Comment les terrains, dont on a été expropriés à l'époque coloniale, se sont retrouvés comme propriété privée d'autres personnes '", se demande Rebaine Djaffer, exhibant des documents prouvant la véracité de ses dires. Ce dernier affirme que les terrains qui font l'objet de polémique "ont leurs propriétaires qui sont actuellement marginalisés". C'est pourquoi ils font appel à l'autorité compétente afin de tirer au clair toute cette affaire. D'autre part, des commerçants de la ville d'Azazga ont réagi aux "accusations" du P/APC. "Pourquoi le maire a-t-il refusé le renouvellement d'une autorisation pour la vente au détail de produits alcoolisés, qui activait dans la légalité, et a autorisé l'ouverture de cinq autres points de vente '", s'interroge un commerçant, tout en estimant que "la commission d'enquête devrait bien se poser la question à ce sujet'". Toujours est-il que la situation de blocage perdure encore au siège de l'APC d'Azazga.K. TighiltDeux cadres placés sous mandat de dépôt : Un trou de 17 milliards de centimes à Tonic IndustriesDeux cadres exerçant pour le compte de l'entreprise publique Tonic Industries, spécialisée dans la transformation du papier et tissu et située à la zone industrielle, ont été placés sous mandat de dépôt la semaine dernière par le juge d'instruction du tribunal de Koléa, a-t-on appris de sources judiciaires. Selon la même source, une vingtaine de personnes dont des cadres, des comptables, des administrateurs et gestionnaires du groupe ont été entendus durant la même période dans le cadre de l'enquête par le magistrat, lequel a mis deux autres cadres sous contrôle judiciaire. Selon nos sources, le pot au rose a été découvert par le président du conseil de participation du groupe Tonic qui a alerté son P-DG, et ce après avoir trouvé un trou estimé à plus de 20 millions de DA. Après quoi, la brigade de recherches de la wilaya de Tipasa, qui s'est emparée de l'affaire, a découvert que le détournement était finalement beaucoup plus important que ce que l'on imaginait. La bagatelle de 17 milliards de centimes manque dans les caisses du groupe. Affaire à suivre.B. BOUZAR





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