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Brèves de Tlemcen
Cet immeuble qui domine tout le centre-ville est devenu le fief des SDF et la saleté du hall d'entrée ne semble pas inquiéter les résidents de la Tour Melis, qui reste tout de même un véritable joyau architecturel du début du XXe siècle. Jusqu'au début des années 1970, l'immeuble était bien entretenu, il était en quelque sorte la vitrine de l'ex-place d'Alger, c'était presqu'une résidence de luxe, qui abritait des bureaux d'avocats, de notaires et d'autres activités du domaine privé. Aujourd'hui, les lieux ressemblent à un dépotoir et des pans entiers de l'immeuble risquent de s'écrouler, notamment le plafond de l'entrée. Les anciens résidents de Melis sont presque tous partis et ceux qui sont restés ne savent plus quoi faire pour redonner un peu de vie à cet immeuble. Heureusement, certains résidents font encore preuve de civisme, c'est l'exemple que donne Smaà'l, le propriétaire du labo dentaire qui s'efforce quotidiennement à prendre à ses frais l'entretien du hall.Qui viendra au secours des enfants de la rue 'Il faut attendre l'année prochaine pour reparler de la protection de l'enfance, organiser, célébrer une fois par an les droits de l'innocence est à la limite de l'indécence. On invite les responsables concernés à remonter l'avenue Bab-el-Djiad pour nous expliquer ce que font ces enfants couchés à même le sol, à des fins de mendicité, durant toute la journée même quand le thermomètre fait des siennes en ces journées hivernales. Devant tout un arsenal juridique pour prévenir et surtout punir l'exploitation des enfants à des fins lucratives, on ne sait toujours pas à qui incombe la responsabilité de faire appliquer la loi. Qui des services de sécurité, du juge des mineurs ou du Soemo (DAS) doit intervenir, pour mettre fin à ce fléau ' Cela fait des années que nous rappelons ce drame à travers ces colonnes.Transport, le calvaire des habitants de BoudghèneIl n'y a pratiquement plus de taxis qui desservent la ligne Boudghène — centre-ville de Tlemcen, ces derniers ont préféré faire les courses en ville, que de faire la ligne de Boudghène.Ce n'est à rien comprendre, comment la Direction des transports peut-elle tolérer une chose pareille, en abandonnant les banlieusards, sans moyens de transport.'rappelons que ce quartier populaire abrite plus de 30 000 habitants.




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