Algérie - A la une


Brenard Emié
Une nouvelle page de partenariat algéro-français s'ouvrira dans les jours à venir. «Une page dans laquelle nous devons avoir à l'esprit le passé, mais sur laquelle aussi nous pouvons écrire un avenir très brillant», préconise Bernard Emié, ambassadeur et haut représentant de France en Algérie.Une nouvelle page de partenariat algéro-français s'ouvrira dans les jours à venir. «Une page dans laquelle nous devons avoir à l'esprit le passé, mais sur laquelle aussi nous pouvons écrire un avenir très brillant», préconise Bernard Emié, ambassadeur et haut représentant de France en Algérie.Dans sa déclaration rendue publique hier à l'issue de l'audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à qui il a remis ses lettres de créances, Bernard Emié fera comprendre que ce nouveau rapprochement entre Alger et Paris connaîtra son coup de starter dès le début du mois de novembre. Il s'agit du rendez-vous du 10 novembre où il est prévu, notamment, l'inauguration de l'usine Renault à Oued Tlelat, à Oran.La cérémonie sera présidée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, comme l'a rappelé l'ambassadeur de France dans sa déclaration d'hier, et à laquelle il sera présent.L'inauguration est une première en son genre dans les annales des relations bilatérales algéro-françaises, se voulant la consécration d'un nouveau départ dans les rapports entre les deux pays. Les sujets qui fâchent sont balayés d'un revers de la main. «Pour la France, la relation avec l'Algérie n'est égale à nulle autre. Et à la veille du 60e anniversaire du 1er Novembre 1954, je mesure le champ immense qui s'offre à nous pour l'avenir de nos relations», a encore soutenu l'ambassadeur de France. Contre le terrorisme, «nous luttons la main dans la main»Dans le même document, il énumère quelques-uns des objectifs de sa mission en Algérie. «Agir dans le sens des décisions prises par les deux Présidents lors de la visite d'Etat du président Hollande en décembre 2012 pour porter au plus haut les relations d'amitié et de coopération, de coordonner toujours davantage pour travailler au règlement des crises internationales et régionales qui nous affectent tous les deux, et notamment le Mali et la Libye.Il est également question, ajoute Bernard Emié, «d'intensifier le partenariat économique pour attirer les investisseurs français en Algérie, mais aussi algériens en France, de développer des échanges culturels et la place du français en Algérie et de capitaliser aussi sur la diversité et la richesse de la communauté algérienne de France. «J'ai évoqué tous ces thèmes avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui m'a assuré de son plein soutien dans cette action volontariste et déterminée que nous allons poursuivre ensemble. Nous avons évoqué bien sûr les crises régionales et aussi le terrorisme contre lequel nous luttons la main dans la main».


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