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Boxe
«On trouve dans le fleuve ce qu'on ne trouve pas dans la mer». Cet adage peut s'appliquer au technicien pugiliste Marni Sandid Menaouer, enfant de la paisible commune de Terga, située à quelques 15 km au nord d'Aïn Témouchent.Cette localité qui s'est réputée par la boxe à l'échelle nationale grâce à l'empreinte de son Menaouer. «J'ai commencé la pratique de la boxe pendant les années 60 à Aïn Témouchent sous la houlette du grand entraineur Moulay. Ensuite, j'ai fait un stage de formation de coach en boxe en 1984 qui m'a ouvert ma carrière de coach au sein de la même école Abtal Terga».Au caractère cool et modeste, il travaille sans répit avec sérieux et honnêteté sans pour autant réclamer de fortes sommes d'argent. Son palmarès est éloquent. Malgré le peu de moyens et de considération, il a produit une vingtaine de champions d'Algérie dans différentes catégories dont une championne, la nommée Daoudi Badra.Parmi eux, citons quelques éléments qui ont été sélectionnés en différentes sélections nationales tels Hadrouk, Benameur, Ramdani et Gabour. Agé de 62 ans, il n'a pas cessé de former des jeunes enfants de sa ville Terga dans des conditions décourageantes. Sans la moindre salle, environ 20 athlètes sont entrainés quotidiennement par ce cheikh.Au sujet du niveau de la boxe nationale, il a enchainé : «Le niveau national de la boxe s'est nettement amélioré car les moyens et les techniciens sont en abondance contrairement aux années précédentes car la volonté à elle seule ne suffit pour la réalisation des résultats positifs à l'échelle internationale. Mon rêve est de former des champions du monde made in Terga».


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