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Bouzeguène : Les décharges sauvages perdurent




La commune de Bouzeguène, l'une des premières collectivités locales à l'échelle de la wilaya de Tizi Ouzou, voire nationale, à avoir initié le tri sélectif des déchets, peine encore à éradiquer les sempiternelles décharges sauvages sur certains chemins communaux.Il en est ainsi des bordures du CW 251, à la sortie ouest de Bouzeguène, en contrebas du lycée des Frères Hanouti de Loudha Guighil, à proximité du vieux pont, où beaucoup d'automobilistes ont la manie de lancer des sacs d'ordures bien ficelés à travers la vitre de leurs véhicules. Les sacs s'accumulent pour former une immense décharge tout au long du chemin.
Mêmes images sur la route d'Azaghar et à Boubehir, dans la commune d'Illoula Oumalou, où on enregistre plusieurs sites pollués. On souligne le manque de civisme ambiant et les habitudes des commerçants qui, arrivés au niveau de ces endroits, déchargent des tas de cartons d'emballage, des caisses en bois jetables, ainsi que des fruits et légumes putréfiés.
L'ancienne décharge de Bouzeguène, fermée par les citoyens en 2015, est devenue un réceptacle de terre de remblai, de sacs remplis de toutes sortes d'objets, des gravats, des blocs de béton et parfois des pans entiers de murs avec leur ossature de ferraille, abandonnés au bord du chemin en provenance de toutes les communes environnantes.
Chaque jour, des centaines de tonnes de terre sont déversées par des camions de gros tonnage dont les conducteurs redémarrent aussitôt en trombe sans s'inquiéter des dégâts causés à l'environnement.
Aucune des quatre communes de la daïra n'est épargnée par ces dépôts sauvages qui montrent, encore une fois, que beaucoup de nos concitoyens ne peuvent pas se départir de leurs vieux réflexes à l'égard de cet environnement qu'ils ne cessent de polluer à longueur d'année sans se soucier des conséquences sur la santé publique.


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