Algérie - Bou Zedjar

BOUZEDJAR La pêcherie attend des jours meilleurs



Le directeur régional de l'EGPP d'Oransoutient que «la pêcherie du port de Bouzedjar nécessite une mise à niveauimportante», sans préciser le mode de financement des aménagements àentreprendre. Toutefois, souligne-t-il, une étude a été confiée pour «penserune nouvelle architecture» répondant aux normes.  Onapprend que le port de pêche de Bouzedjar est concerné par l'appel àmanifestation d'intérêt (AMI) qu'a lancée la société de gestion desparticipations de l'Etat «ports», un important programme adossé à des schémasdirecteurs ayant reçu l'aval nécessaire des départements habilités desministères des Transports, des Travaux publics et de la Pêche et des Ressourceshalieutiques. Ainsi, les ateliers de construction et de réparation navales queprévoit l'AMI dans son lot A sont déjà opérationnels au port de Bouzedjar.S'agissant des équipements de levage et de halage, le directeur de l'EGPPd'Oran précise que «ces équipements ont été confiés à des opérateurs et qu'ilsseront opérationnels dans quelques jours».  Plusieurs bateaux seront livrés ces jours-ci, dont deux enpolyester, un matériau à base de résine, de fibre et de solidifiant. Lesconstructeurs craignent de voir l'opération montage de l'élévateur tarder, carelle aurait des incidences financières, des taxes relatives à la location del'assiette foncière de l'atelier de construction des bateaux. Pour une fois,des petits métiers ayant pour port d'attache Bouzedjar se sont organisés enassociation dénommée «Les Iles Habibas».  Lefait marquant est la mise à la disposition de l'association par l'EGPP d'un pland'eau et d'un terre-plein incliné en location. Cette expérience mérite d'êtregénéralisée car, par le passé, les petits métiers, faute de mieux, secontentaient d'oeuvrer d'une façon désorganisée un peu partout. «Les IlesHabibas» doit élargir l'adhésion aux ramendeurs activant en dehors du port.C'est-à-dire tout le long des accotements de la pénétrante de la ville. Pourdes mesures de sécurité, ces ramendeurs demandent un plan incliné pour oeuvrer.Le DG de l'EGPP se dit «disposé à mettre à la portée des petits métiers untreuil «qu'il compte «récupérer de l'APC pour le céder en location àl'association». Par ailleurs, le directeur se dit «favorable à touteproposition d'investissement provenant de personnes répondant au profil desinvestisseurs ciblés par l'AMI».
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