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Bourse internationale



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Les Bourses européennes retrouvaient de la vigueur mardi à la mi-journée, après avoir très lourdement chuté la veille, redoutant l'impact du ralentissement économique chinois sur la croissance mondiale.La Bourse de Paris prenait 3,22% , Francfort 3,08% et Londres 2,81%. Les marchés européens avaient ouvert en hausse, grignotant progressivement une partie du terrain perdu lundi, véritable journée noire sur les places financières mondiales se traduisant en Europe par des chutes d'environ 5%. Peu après l'ouverture dans la matinée d'hier, la Bourse de Paris gagnait 1,42%, Francfort 1,74% et Londres 1,49%, alors même que certains marchés asiatiques ont connu une nouvelle journée difficile leur dégringolade, la Bourse de Shanghai ayant clôturé sur un plongeon de 7,63% et Tokyo de 3,96%. Pour le courtier Aurel BGC, "les indices actions européens et américains devraient rebondir à court terme". Selon eux, "si le ralentissement de l'économie chinoise n'est pas discutable, le scénario de +hard landing+ (atterrissage brutal) est en revanche beaucoup plus hypothétique". Les marchés devraient quoi qu'il arrive rester encore sous pression, toujours très inquiets du ralentissement économique chinois et de ses conséquences sur la croissance mondiale, faute de nouvelles rassurantes pour l'heure et en l'absence de mesures convaincantes proposées par Pékin. Les investisseurs "vont certainement regarder dans la direction de Pékin afin de savoir combien de temps il faudra aux autorités chinoises pour prendre de nouvelles mesures", souligne Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. Pour Eric Chaney, chef économiste du groupe Axa, la baisse pourrait être momentanée et les fondamentaux "devrait reprendre le dessus", puisque les perspectives de croissance dans le monde sont "modestes mais fort éloignées d'un risque de récession". Le président français, François Hollande, a d'ailleurs affirmé mardi "faire confiance aux autorités chinoises pour surmonter la crise boursière", lors d'un discours devant les ambassadeurs français réunis à Paris.La veille, à Berlin, il avait estimé que l'économie mondiale était "suffisamment solide" pour que sa croissance ne soit "pas seulement liée à la situation en Chine". Pour sa part, le ministre français de l'Economie Emmanuel Macron a considéré mardi à Berlin que la Chine présentait actuellement un risque particulièrement grand pour la reprise économique mondiale, et que cela nécessitait d'autant plus de renforcer la zone euro. Peu après, il a cependant assuré que la croissance française pour 2015 ne serait pas menacée par la crise chinoise. Une lourde chute liée à la Chine (+3,20%)La Bourse de Paris évoluait en forte hausse mardi à la mi-journée (+3,20%), récupérant une partie du terrain perdue la veille, malgré des craintes persistantes concernant l'économie chinoise. A 12H04 (10H04 GMT), l'indice CAC 40 prenait 140,38 points à 4.523,84 points, dans un volume d'échanges de 2,3 milliards d'euros. La veille, il avait perdu 5,35%. Le marché Parisien, comme les autres Bourses européennes, rebondissait depuis l'ouverture et a même vu son rythme s'accélérer dans la matinée. Il tentait de se remettre de sa chute de 5,35% lundi, signant une cinquième séance de baisse d'affilée et effaçant quasiment tous ses gains depuis le début de l'année. Il avait même un moment cédé à la panique en dégringolant de 8% en séance la veille, rappelant les pires heures de la crise financière de 2008."Nous gardons la tête froide en confirmant que les fondamentaux n'ont pas changé", observent les gérants chez Barclays Bourse. "Nous allons observer les mesures qui seront mises en place face au ralentissement chinois et quelles implications pour nos marchés, car après tout ce n'est qu'un seul indicateur - le ralentissement économique chinois - qui fait plonger pour le moment les Bourses mondiales", selon eux. Les marchés se posent beaucoup de questions sur le ralentissement économique chinois et ses conséquences sur la croissance mondiale, faute de nouvelles rassurantes pour l'heure et en l'absence de mesures convaincantes proposées par Pékin. La Bourse de Shanghai a clôturé mardi sur un plongeon de plus de 7%, après avoir déjà dégringolé de 8,5% la veille."Certes plusieurs signes de stabilisation ont fait jour hier (stabilisation des taux souverains; stabilité du cours de l'or), mais la volatilité reste de mise, et les niveaux de valorisation ne sont toujours pas complétement dégonflés", notent les stratégistes de Crédit Mutuel-CIC. Selon eux, "l'absence de réaction des autorités chinoises sous forme de mesures de soutien à l'économie continue d'inquiéter les marchés financiers". Dans ce climat lourd, les indicateurs du jour passaient au second plan, avec notamment la nouvelle hausse du baromètre Ifo du moral des entrepreneurs allemands en août et plusieurs statistiques à venir dans l'après-midi aux Etats-Unis, notamment sur le logement. Parmi les valeurs, Renault prenait 5,19% à 72,61 euros, Alcatel-Lucent 4,63% à 2,89%, BNP Paribas 4,45% à 55,20 euros et Orange 4,55% à 13,45 euros. Total, qui a conclu la cession de ses dernières mines de charbon, gagnait 3,74% à 39,25 euros. Carrefour prenait 4,39% à 28,19 euros. Le groupe est entré en "négociations exclusives" avec la foncière Altarea Cogedim (+4,51% à 160,95 euros) pour lui racheter le site de vente en ligne Rue du commerce. Le montant de cette opération n'a pas été dévoilé.Enfin, Edenred souffrait (-1,12% à 19,04 euros) d'un abaissement de recommandation par Citigroup. Le Dax accélère l'allure et prend plus de 3% en séanceLa Bourse de Francfort grimpait de plus de 3% mardi en fin de matinée, dessinant un rebond après un plongeon de près de 5% la veille lié aux craintes sur la Chine. Après une pointe à 3,20%, l'indice vedette Dax avançait de 3% vers 10H05 GMT, à 9.937,99 points, se rapprochant à nouveau du cap symbolique des 10.000 points sous lequel il avait fermé lundi pour la première fois depuis des mois.De son côté, le MDax des valeurs moyennes engrangeait 3,36% à 19.244,05 points. La plupart des places européennes évoluaient dans le vert mardi matin, après avoir été la cible la veille d'une panique généralisée des investisseurs, qui se montrent très inquiets de la santé économique de la Chine et de l'absence pour l'heure de mesures convaincantes proposées par Pékin. La Bourse de Francfort se montre généralement particulièrement sensible à ce qu'il se passe dans un marché aussi important que celui de la Chine, beaucoup de grands groupes allemands, qu'il s'agisse de Volkswagen, de Siemens ou de BASF, étant de gros exportateurs. Mais après l'affolement de lundi, la totalité des valeurs du Dax pointait mardi matin dans le vert, les meilleures performances étant signées par le fabricant d'engrais et de sel K+S (5,55% à 33,74 euros), l'éditeur de logiciels professionnels SAP (+4,57% à 59,50 euros) et le laboratoire Bayer (+4,41% à 117,30 euros). A l'autre bout du tableau, Continental (+1,75% à 185,80 euros), RWE (+1,51% à 13,42 euros) et Munich Re (+1,26% à 160,70 euros) affichaient les plus faibles hausses.







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