Les perspectives de partenariat dans le
programme cadre européen (F.P7), a été le thème central des premières Journées
d'études et de sensibilisation consacrées au thème de «L'homme, l'industrie et
le développement durable», avant-hier à Boumerdès, au niveau de la Faculté des
sciences de l'ingénieur de l'Université Mr. Hamed Bougara. Premier à prendre la
parole, Mr. Kehal S., directeur adjoint du Centre de développement des énergies
renouvelables, qui a animé une conférence-débat dans laquelle il est longuement
revenu sur l'état des lieux de la coopération scientifique et technique de la
communauté universitaire avec les institutions européennes et, notamment, le
programme cadre (F.P7). Mr. Kehal S. a estimé que le niveau de la participation
algérienne dans des projets de recherches avec les établissements
universitaires européens demeure très mitigée par rapport à nos voisins du Maghreb
pour diverses raisons. Celles-ci, selon Mr. Kehal, se rapportent en particulier
au manque d'informations et de communications et au problème de la langue. Dans
ce contexte, l'orateur a regretté qu'un pays comme l'Algérie, avec son
potentiel universitaire, soit dépourvu d'un véritable centre d'information et
d'orientation de chercheurs activant dans le domaine de la recherche
scientifique. Il est aussi navrant que les opportunités offertes dans le cadre
de la coopération scientifique avec l'Europe soient pénalisées et non
exploitées par nos chercheurs dans l'intérêt du développement socio-économique
du pays, à l'image de la santé, du changement climatique, des énergies
renouvelables etc... Actuellement, il existe 56 participants algériens
impliqués dans des projets coordonnés par les pays européens entre 2002-2006 et
ce, dans tous les domaines de recherche et plus spécialement dans les thèmes
relatifs aux changements climatiques financés par le F.P7. Pourquoi donner plus
d'importance au thème du changement climatique qu'à un autre sujet ? Parce que
dans les prochaines décennies, le contexte énergétique et climatique est voué à
se tendre de plus en plus. D'un côté, la croissance démographique et le
développement nécessaire des pays émergents supposent une consommation
d'énergie accrue, de l'autre côté, la diminution des réserves fossiles, les
difficultés d'approvisionnement liées aux tensions géopolitiques et le
réchauffement. Il est donc nécessaire de trouver rapidement une alternative
sûre et abordable, fiable, propre et durable, compétitive aux hydrocarbures.
Cependant, l'objectif recherché par l'organisation de ce genre de séminaires de
2 jours est de faire prendre conscience à tous, de la nécessité de réagir
maintenant pour inciter les pouvoirs publics, les associations et autres ONG,
le privé et tout un chacun à agir.
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Posté Le : 18/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K R
Source : www.lequotidien-oran.com