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Boumerdès : plus de 1000 agents remettent leurs armes Actualité : les autres articles


Plus de 1000 gardes communaux, sur les 1600 environ que compte la wilaya de Boumerdès, ont remis leurs armes depuis le 28 juin dernier.
C'est ce qu'a indiqué le représentant local de ce corps paramilitaire, Mohamed Bournissa, hier, lors d'un sit-in observé devant le siège de la wilaya. Notre interlocuteur précise que près d'une quarantaine de détachements sont vidés de leurs éléments avant d'être réoccupés par les forces de l'ANP, comme c'est le cas à Naciria, Bordj Menaïel, Issers, Larbatache, Ammal, Chabet El Ameur, etc. «Y en a marre ! On leur a remis leurs armes et maintenant nous voulons nos droits», lancent des gardes communaux de Naciria, au piémont de Sidi Ali Bounab. «Nos salaires de ce mois sont bloqués en raison de notre participation aux actions de protestation enclenchées récemment à Alger et à Blida. Ils veulent nous faire peur et casser notre détermination, mais ils se trompent, car nous n'allons jamais nous taire», ajoutent-ils. Les contestataires justifient cette décision, qui risque d'avoir des conséquences négatives sur la lutte antiterroriste, par «le mépris affiché à notre égard par le premier responsable de ce corps», auquel ils reprochent de n'avoir pas été équitable dans la prise en charge des dossiers de demandes de départ en retraite.
«Il a accepté les dossiers des nouveaux et égaré ceux des anciens», dénoncent certains éléments, avant d'exiger une pension de retraire à la hauteur de leurs sacrifices. Ces hommes qui ont combattu le terrorisme islamiste durant la décennie noire se disent «insatisfaits par les réponses du ministère de l'Intérieur concernant la prise en charge de leurs revendications». «Le communiqué du ministère est plein de contrevérités. Les éléments qui ont plus de 16 ans de service touchent 23 000 DA, pas 27 000 DA comme mentionné dans le journal aujourd'hui (hier, ndlr)», relèvent-ils. Et de rappeler que le salaire de base de la quasi-totalité d'entre eux ne dépasse pas les 14 000 DA. «C'est la misère. Nous travaillons 24h/24 avec tous les risques que l'on sait pour une prime de panier de 100 DA/jour, qui ne suffit même pas pour un déjeuner», déplorent-ils encore.
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