Algérie - Revue de Presse

Boumerdès. Dix ans de prison ferme pour un assassin



Le tribunal criminel siégeant à la cour de Boumerdès a rendu, lundi en fin de journée, son verdict dans l?affaire de l?assassinat d?un citoyen au site des chalets Cassio de Corso. Une affaire dans laquelle l?on trouve également l?émission par l?APC de Boumerdès d?une fausse décision d?attribution d?un chalet, objet du conflit à l?origine de la rixe ayant entraîné l?assassinat. L?accusé, H. K., poursuivi pour homicide volontaire suite à l?assassinat de A. M. à l?aide d?un couteau, a écopé d?une peine d?emprisonnement de 10 ans. Tandis que les femmes qui avaient squatté ledit chalet et le secrétaire général de l?APC de Boumerdès poursuivi pour l?émission de ladite décision ont été condamnés chacun à une année de prison ferme. Relatant sa version des faits, l?accusé a déclaré devant le juge que pendant qu?il était chez lui à Béjaïa, son ami qui lui avait cédé ladite habitation pour qu?il y passe la lune de miel l?a appelé pour lui dire que le chalet venait d?être squatté. A son arrivée sur les lieux, il trouve deux femmes à l?intérieur qu?il invite à sortir. Mais, selon ses déclarations, celles-ci ont alerté les jeunes de la localité qui ont accouru avec des armes blanches pour le menacer de mort. « Je me suis alors réfugié dans le chalet avec un couteau à la main dans le but de dissuader la foule de s?approcher de moi. Mais lorsque je suis sorti, j?ai été agressé, et c?est là que sans le vouloir j?ai atteint l?un d?eux », explique-t-il. Entre temps, son ami a alerté la brigade de la gendarmerie de Corso sur le fait que le chef d?un détachement de la garde communale d?une commune de la wilaya était menacé de mort. « Je leur ai dit que la foule menaçait de le brûler vif dans le chalet ou de le tuer s?il en ressort. Mais les gendarmes m?ont dit qu?ils ne pouvaient se déplacer. Alors je suis revenu sur le lieu des escarmouches dans l?espoir d?apaiser les esprits. Cependant, j?ai été moi-même agressé par la foule en furie », témoigne-t-il. Pour comprendre comment les deux femmes ont pu entrer et occuper le chalet, le juge les a interrogées et a aussi entendu le SG de l?APC, B. Z., et le vice-président M. S., en charge du dossier des chalets, en tant que témoins. Une des accusées, B. F. Z., qui avait moins de 27 ans au moment des faits, a dit que c?est grâce à ce dernier qu?elle a pu avoir le document qui était supposé être un double d?une décision établie ultérieurement, mais qui n?avait en réalité jamais existé. Elle a même déclaré que ce responsable lui avait proposé de sortir avec elle. Mais là, le président de la séance l?interrompt pour lui dire qu?à aucun moment de l?enquête elle n?avait parlé de cela.





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