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BOUIRA
Le thème a fait débat dans une conférence qui a eu lieu, jeudi, dans l'après-midi à l'auditorium de l'Université ‘Akli Mohand Oulhadj' de Bouira.La conférence a été animée par le Pr Djamel Misraoui, expert international, qui travaille sur la question du développement de l'économie sociale et solidarité au compte de l'Organisation des Nations unies (ONU). Pour cet expert, « le leadership 2.0 est une nouvelle forme d'organisation sociale de l'entreprise, elle est la capacité du leader à influer et à fédérer un groupe, voire une entreprise, pour atteindre un but commun dans une relation de confiance mutuelle et pour une durée limitée ». D'où la question qui s'est posée et a porté sur « le développement du travail de demain, dans notre société, et quels savoir-faire et savoir-être nous voulons ' » Le conférencier s'étalera, longuement, sur les critères essentiels qui doivent caractériser le leader de demain. Il s'agit de la maîtrise de plusieurs langues, de la capacité de communication (savoir communiquer), d'apporter un regard nouveau sur des demandes nouvelles, force d'anticipation, créativité, esprit d'initiative, liberté d'entreprise, organisation efficace, et apprendre à apprendre. Pour ce dernier qualificatif qui est, en somme, nouveau, il est recommandé au leader de dédier au moins 20 % de son temps à renouveler ses compétences pour rester employable. Il y a, aussi, le savoir-être, dans une entreprise, qui est un sujet nouveau pour les étudiants présents qui voulaient comprendre son sens.A ceux-là, il a été démontré que l'avenir du bien-être d'une entreprise, se mesure dans la reconnaissance et l'implication des talents qui sont l'avenir de demain. D'après M Djamel Misraoui, notre société vit, actuellement, dans un monde de l'immédiateté, et comme nous voulons suivre la cadence, nous tombons dans la précipitation, et enfin, nous nous retrouvons happés par cette machination. Il y a certes, selon notre orateur, un décalage entre notre société et les autres qui ont acquis une avancée technologique très avérée. Parce que les sociétés modernes font, quelque peu, fi des valeurs, puisque la technologie transgresse les valeurs, contrairement à nos sociétés qui ont une forte considération pour celles-ci, elles restent enchaînées par celles-ci. Alors, en raison de ses observations, notre conférencier fera connaître que les instances de l'ONU réfléchissent sur des réformes à appliquer concernant, tout ce qui touche à la gestion de la vulnérabilité.«Nous vivons dans un village globalisé, et l'individu est au centre de toute démarche, d'où le concept conçu de la Citoyenneté Globale, parce que les instances internationales, ont constaté les violences et crimes inouïs de par le monde, la cybercriminalité, les trafics d'organes, d'armes, la corruption à grande échelle, le réchauffement climatique… Et toutes ces tragédies incitent à penser à une nouvelle forme de gestion de l'Humanité, telle que la conception de la démocratie participative (une alternative pacifique sans heurts), et à d'autres façons de gérer la ressource humaine, plus sainement», a tenu à indiquer le présentateur de cette conférence, invité par le Conseil nationale de l'Enseignement supérieur (CNES), dans le cadre de ses activités économiques, scientifiques, techniques et culturelles.





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