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Boudjemâa El Ankis inhumé à Alger



Boudjemâa El Ankis inhumé à Alger
Le maître de la chanson châabi, Boudjemâa El Ankis, décédé mercredi soir à l'âge de 88 ans, a été inhumé jeudi en début d'après-midi au cimetière d'El Kettar à Alger en présence d'une foule nombreuse.Le célèbre interprète de "Rah El Ghali Rah" a été enterré sobrement dans une ambiance empreinte de recueillement et d'émotion chez les nombreux anonymes venus assister à l'inhumation et présenter leur condoléances aux trois fils du défunt.Quelques chanteurs de châabi ont également assisté à l'enterrement dont Kamel Ferdjellah, élève de Hadj M'hamed El Anka, et Djilali Kebaïli, fils de Mohamed Brahimi (dit cheikh Kebaïli) qui avait contribué à lancer la carrière du défunt.Auteur-compositeur et interprète de la chanson châabi, Boudjemâa Mohamed Arezki de son vrai nom, né le 17 juin 1927 à la Casbah d'Alger, s'était produit pour la première fois en public en 1942.Il avait côtoyé de grands noms de la musique algérienne de l'époque tels que Saïd El Meddah, Ahmed Serri, Hadj Mrizek et le cardinal El Hadj Mhamed El Anka.Au lendemain de l'indépendance, l'artiste a été propulsé au-devant de la scène par le célèbre auteur Mahboub Bati, notamment avec des chansonnettes telles que "Ah Ya Ntya", "Rah El Ghali Rah" ou encore "Tchaourou Aalya".Il lègue à la musique populaire algérienne un répertoire riche de plus de 300 chansons ainsi que de nombreux enregistrements du melhoun.


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