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Bouchouareb plaide pour un «partenariat de choix»



Bouchouareb plaide pour un «partenariat de choix»
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a invité jeudi à Berlin les entreprises allemandes à investir en Algérie.«Les entreprises allemandes ne devraient plus hésiter à venir investir en Algérie. Toutes les appréhensions doivent disparaître pour ne laisser place qu'à la confiance mutuelle», a soutenu le ministre lors des travaux de la 5e session de la Commission économique mixte algéro-allemande, tenus mercredi et jeudi dans la capitale allemande Berlin. Cette session, présidée conjointement par M. Bouchouareb et son homologue, le secrétaire d'Etat au ministère fédéral de l'Economie et de l'Energie Matthias Machnig, a été clôturée par la signature du procès-verbal consignant le bilan des relations bilatérales dans plusieurs secteurs de coopération et traçant la feuille de route des prochaines étapes.Le ministre a relevé, à cette occasion, la hausse de la présence économique des entreprises allemandes en Algérie à travers une augmentation des adhésions à la Chambre algéro-allemande pour l'industrie et le commerce, passant d'une trentaine d'entreprises à près de 300.«Ceci est un indicateur suffisant s'il en est pour rassurer les entreprises qui hésitent encore à s'engager avec nous», a souligné M. Bouchouareb, appelant à transformer cette présence économique en investissements directs. «Des investissements porteurs d'espoir et jetant les fondements d'une relation durable tout comme l'ont prouvé nos pavillons respectifs qui voient leurs lignes aériennes entre Alger, Frankfurt et Berlin prospérer et devenir des passerelles rapprochant nos peuples et nos communautés d'affaires sont possibles», a-t-il ajouté.«L'objectif fondamental commun devra converger très certainement vers la concrétisation des aspirations et attentes des opérateurs économiques de nos deux nations et de mettre en valeur les potentialités que recèlent nos économies respectives pour bâtir un partenariat de choix, un partenariat stratégique», a-t-il dit. Tout en mettant en avant les perspectives de coopération qui s'offrent aux deux pays, M. Bouchouareb a plaidé pour le redoublement d'efforts en vue de favoriser «un plus grand flux d'échanges économiques et commerciaux» permettant de porter la coopération bilatérale au rang d'«exemplarité et d'excellence». L'Allemagne, «un partenariat technologique» L'Algérie résolument engagée dans des réformes profondes affiche une ferme volonté de moderniser et de diversifier son économie et son appareil productif en l'adaptant progressivement aux réalités du monde d'aujourd'hui, a expliqué Bouchouareb. «Ce défi constitue à notre regard un motif valable et suffisant pour engager un partenariat multiforme réel et renforcer les liens de coopération avec un grand partenaire comme l'Allemagne».L'Algérie convoite des investissements dans les domaines des technologies de l'information et de la communication, de l'industrie et des mines, de l'agriculture, de la formation professionnelle, des transports, des infrastructures de base, de la santé, de l'énergie et autres domaines. Outre la diversification de PME autour des grands pôles industriels naissants ou renaissants, l'Algérie veut développer, en priorité, la sous-traitance industrielle.«Le domaine de la mécanique est sur ce plan un exemple à reproduire dans d'autres secteurs. En 2015, nous apprécions les premiers effets positifs de la plate-forme mécanique relancée avec des investissements croisés et où les firmes allemandes participent en qualité de partenaire technologique», a-t-il relevé.«C'est le type de positionnement que nous encourageons ; un positionnement qui se place dans le transfert de technologie et de savoir-faire à un niveau de la chaîne des valeurs qui valorise nos avantages comparatifs acquis tout en construisant d'autres», a expliqué le ministre, estimant que «la vigueur de la demande interne et l'importance de la commande publique seront désormais utilisées comme des leviers pérennisant la rentabilité des industries relancées». L'Algérie peut, selon lui, constituer «le chemin le plus court» pour exporter vers l'Afrique, devenue «un vrai relais de croissance pour les entreprises allemandes».La voie transsaharienne, véritable dorsale qui pénètre dans la profondeur du continent africain jusqu'à Lagos au Nigeria, confère à l'Algérie un atout que nul autre pays de la région Nord n'offre en Afrique.


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