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Bouazgui: plus de 250 dossiers pour l'investissement en aquaculture en étude


Bouazgui: plus de 250 dossiers pour l'investissement en aquaculture en étude
S'exprimant dans une conférence de presse organisée à l'occasion de l'ouverture du 7ème Salon international de la pêche et de l'aquaculture (SIPA2017), organisée au Centre des conventions d'Oran, du 9 au 12 novembre en cours, il a indiqué que 40 fermes aquacoles sont déjà en production, alors que 250 projets sont en étude.Lire aussi: Le DG de la pêche: l'aquaculture est la solution pour satisfaire les besoins nationaux en poissons
Avec une capacité globale de production dépassant les 25.000 tonnes, les 40 fermes aquacoles, 24 spécialisées en aquaculture marine, et 16 en pisciculture d'eau douce, ce résultat est satisfaisant, vu que l'activité était inexistante il y a quelques décennies, a souligné M. le ministre.
Le premier responsable de la pêche a appelé en cette occasion les investisseurs à s'intéresser au secteur de l'aquaculture, qui dispose de grandes opportunités, soulignant que l'Etat a mis toutes les mesures pour assurer un cadre juridique et un climat d'affaire des plus favorables concernant ce créneau.
Evoquant le programme de l'aquaculture intégrée à l'agriculture, M. Bouazagui a affirmé que son département vise à impliquer 5.000 agriculteurs disposants de bassin d'irrigation, dans ce programme, qui consiste à l'empoissonnement des bassins d'irrigation, avec un double objectif : l'enrichissement de l'eau d'irrigation en matières organiques, et la consommation du poisson, et même sa commercialisation.
Lire aussi: Pêche: instauration d'un nouveau système de statistique dès 2018
S'agissant des efforts à faire pour la protection de la biodiversité marine, qui subit diverses agressions, telles que la surpêche et la pollution, le ministre a rappelé qu'un décret exécutifs a été récemment promulgué concernant la création des récifs artificiel, qui joue un grand rôle dans la régénération des ressources halieutiques, et la protection des espèces.
Un autre décret a été signé, et qui concerne les sites d'échouage, destinés aux professionnels de la pêche artisanale, a fait savoir le ministre notant qu'une organisation de profession de la pêche s'impose, de façon à protéger le pêcheur et l'activité.
Questionné sur la pêche à la dynamite, M. Bouazgui a estimé qu'il s'agit de cas isolés, dont la charge revient aux services de sécurité, soulignant que ce genre de dépassement est passible de sévères sanctions, allant de la saisie du matériel de pêche, jusqu'à des peines de prison.
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