Alors que dans toutes les villes du mondeil y a des quartiers populaires et d'autres résidentiels, Blida ne déroge pas àla règle, mais certains quartiers résidentiels se trouvent abandonnés et seclochardisent petit à petit, au grand dam des habitants qui ne savent plus àqui se plaindre. Ceci est le cas de la cité des frères Zaïdi, située en face du CFAet qui n'a plus de résidentielle que le nom. En effet, les rues sontcomplètement défoncées et le bitume est sclérosé. Les déchets ménagers sontjetés n'importe où et n'importe quand, donnant une image on ne peut plus salede la cité. En plus de cela, les trottoirs sont délabrés, les borduresn'existent presque plus et même les arbres n'existent plus. Et comme pourajouter à l'embarras des riverains, plusieurs jeunes ont érigé des kiosques àtabac sur le trottoir longeant la route de Béni Tamou, avec tout ce que celalaisse supposer comme injures, bagarres, postes radio à fond et tapage nocturnejusqu'à minuit passé. Certains témoins parlent même de drogue et de boissons alcooliséesqui se vendraient sous le manteau à des clients avertis. Comme si tous cesaléas ne pouvaient suffire, un trottoir assez grand, qui aurait dû servir commeespace vert et de détente, a été squatté par des personnes étrangères à la citéet transformé en parking pour tous genres de véhicules, ajoutant au vacarme etaux bagarres. Plusieurs habitants que nous avons approchés se disent atterréspar les agissements de toute cette faune de potentiels délinquants prêts à toutpour quelques dinars et espèrent que les autorités concernées prennent leschoses en main pour redonner la tranquillité à cette cité.
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Posté Le : 02/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com