Algérie - A la une


Blida
Baptisé L'Arc, cet établissement, dont le diplôme est reconnu par l'Etat, a ouvert ses portes dernièrement pour répondre à la forte demande de ceux qui veulent se former dans ce domaine d'avenir.Surtout quand on sait que les paramédicaux se font de plus en plus rares dans nos structures de santé alors que la demande y est pressante. L'école en question propose, pour le moment, deux spécialités, aide soignant et puéricultrice en l'occurrence. Les inscriptions sont en cours au siège de l'école située au quartier Sidi Abdelkader. Le niveau requis pour ces deux spécialités est la 3e AS (terminale). La formation dure deux ans et est assurée par un encadrement chevronné de l'enseignement paramédical. D'autres spécialités sont programmées et dépendent de la demande. «Les deux spécialités dispensées sont rares et très demandées par les structures de santé.Les femmes ayant le diplôme de puéricultrice peuvent travailler dans les maternités, pouponnières, ou ouvrir carrément leur propre crèche. Les aides soignants sont aussi rares dans nos structures de santé et ceux qui font cette tâche ne sont pas, en général, diplômés», déclare Azouaou Samia, fondatrice de l'école. Ancienne sage-femme à Blida, puis puéricultrice en France, elle veut apporter tout son savoir-faire à ceux qui veulent embrasser un domaine d'avenir qu'est le paramédical. «Laver un bébé ou stériliser un biberon n'est pas chose évidente.Cela nécessite toute une connaissance et une bonne pratique pour que le nouveau-né soit pris en charge convenablement. Et cela est le rôle de la puéricultrice». L'école, une villa, possède six classes avec une capacité d'accueil de 120 places pour le moment. Rencontrés sur place, des élèves inscrits dans la spécialité d'aide soignant, en majorité des femmes, avouent qu'ils trouvent le paramédical intéressant dans la mesure où ils peuvent facilement trouver un emploi une fois le diplôme en main dans ce domaine.Et puis, c'est aussi une affaire d'humanité. «J'ai opté pour une formation d'aide soignante parce qu'il y a beaucoup d'humanitaire dans les tâches de ce métier», reconnaît une élève déjà diplômée en psychologie. «L'école assure le demi-pensionnat, et l'hébergement de nos élèves peut être assuré lorsque ces derniers font une demande dans ce sens», assure Benzemirli Mouloud, co-fondateur de l'école L'Arc. Le directeur de la pédagogie de cet établissement nous a informés que des formations certifiantes, de courtes durées, peuvent êtres dispensées selon la demande, comme vendeur en pharmacie ou ambulancier. «Ça reste une affaire de demande. On est ouvert à toute proposition. Ce qui nous intéresse, c'est d'apporter un plus au secteur de la santé à travers nos formations», conclut-il.Pour plus d'informations : larcparamedical.com




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)