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Blida
Après plus de deux années de fermeture à cause des travaux de restauration, le lycée Ibn-Rochd de Blida a rouvert ses portes à l'occasion de cette rentrée scolaire 2014-2015. Mais la reprise de cet édifice érigé au 1885, a été un fiasco. Cet édifice a coûté plus de 17 milliards de centimes dégagés par les autorités publics.Résultats : vitres cassées, tableaux posés à même le sol, les travaux de peinture laissent à désirer, tuyauterie non achevée et surtout l'équipement de cuisine. Les salles de cours, sensées être des laboratoires, n'ont même pas été retouchées, excepté les coups de pinceaux sur les murs.Certaines prises et les interrupteurs détachés des murs ne fonctionnent pas. La reprise des classes a laissé un goût amer aux professeurs, encadreurs, administrateurs et même les lycéens. "C'est un massacre", lance un enseignant qui a passé la moitié de son expérience dans ce lycée fréquenté par le passé par Benyoucef Benkhedda, Mohamed Lamine Debaghine, Saâd Dahleb, Abane Ramdane, Ali Boumendjel et M'hamed Yazid."Il aurait été préférable de le laisser tel quel avant de trouver une entreprise spécialisée dans la réhabilitation du vieux bâti. Qui est responsable de ce massacre ' Il est vrai que le président de la République avait ordonné sa réhabilitation en 2009 pour maintenir l'édifice dans son état initial, mais pas le défigurer", ajoutera un autre professeur. Cette opération de réfection et de confortement des établissements scolaire classés patrimoine national a concerné également le CEM Victor-Hugo et Pageste à Boufarik ainsi qu'une école primaire qui ont connus aussi le même sort. "Chaque matin, je passe près de cette école où j'ai étudié, et je prie Dieu pour que les fresques de l'établissement ne seront pas effacées par la peinture", nous confie un médecin de Boufarik, ajoutant que "c'est vraiment aberrant qu'un monument historique comme le CEM Pageste soit défiguré. Le hic, c'est que l'entrepreneur a posé des fenêtres en aluminium sans qu'aucun responsable chargé du suivi des travaux n'a relevé cette mascarade."Lors du lancement de l'opération de réhabilitation de ces sites historiques, des instructions fermes ont été données aussi bien à la DLEP qu'aux entreprises chargées et bureaux d'études afin que le programme de réalisation soit suivi à la lettre.NomAdresse email







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