Algérie

Biskra Justice et police discutent droits


Organisé sous l'égide du ministère de la Justice, une Journée d'études rehaussée par le représentant du ministère de la Justice M. Boudra Djamaï qui, devant un parterre de magistrats des deux cours de Biskra et El-Oued, d'officiers de la gendarmerie et de la police ainsi que des autorités, civiles et militaires, a rappelé dans son allocution d'ouverture que cette journée entre dans le cadre d'une série de rencontres similaires tenues à travers les cours du pays pour éclairer les relations entre les partenaires de la police et de la justice. La rencontre, enrichie à travers cinq interventions débats allant «du respect des droits de l'homme durant l'enquête préliminaire» aux «Moyens utilisés lors de cette enquête» en passant par «la lutte contre le crime organisé», aura, selon le procureur général de la République M. Bouanik, tenu ses promesses et «vise en premier lieu à vulgariser les nouvelles dispositions du code pénal qui insistent sur le respect des droits de l'homme durant l'enquête préliminaire qui ne devrait pas dépasser 24h». Toujours selon notre interlocuteur, cet aménagement du code pénal donne également droit au prévenu de se faire examiner par un médecin après sa garde à vue et «toute situation de dépassement au cours de ces 24h pourait aller jusqu'à l'annulation de la procédure par la justice». A l'issue de cette journée, les recommandations recueillies au cours des débats et les propositions pertinentes contenues dans les conférences seront transmises aux ministères concernés afin qu'ils puissent, en symbiose, lutter contre toutes les formes de maux sociaux qui tendent à se développer même dans nos contrées les plus reculées.


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