Algérie - Sadek Bédjaoui

Biographie du Cheikh Sadek Bedjaoui



Biographie du Cheikh Sadek Bedjaoui
(1907-1995). Compositeur et maître de la musique classique algérienne. Né le 17 décembre 1907 à Béjaia. Son vrai nom est Saddek Bouyahia. A fréquenté l’école coranique de Sidi Bétrouni où il reçut ses premières notions de langue arabe. Son père qui était pêcheur de métier est décédé en 1922 à 64 ans alors que le compositeur n’en avait que quinze, tandis que sa mère est morte en 1964. Il côtoie très jeune des cheikhs de renom tels que Mahmoud Behaddad, Boualem Ould el Kadi. Il débuta en 1927-1928 sa carrière musicale et s’installa à Alger vers 1931-1932 où il a travaillé aux ETS Pastor dans les espadrilles. Sur recommandation du mélomane bien connu Maâmar Bouchara, il adhère à la célèbre association musicale el Mossilia en 1933 et y restera six ans, bénéficiant du concours du maître Mahieddine Lakehal. Ses séjours à Tlemcen où il découvre et rapporte à Bejaia le hawzi, puis au Maroc (1937), le fortifient dans sa conviction et assoient sa notoriété. En 1938, il est ténor à radio Alger d’où il contribue à faire connaitre la musique classique algérienne. Ses premiers collaborateurs dans el Mossilia sonr : Omar Hepi, Mohamed Seghir Tlemçani, Mohamed Mezaâch et hadj Mustapha Kechkoul. Il joue de tous les instruments. A 29 ans, il revient à sa ville natale où il prend en gérance le cercle de l’Union. Il assure des cérémonies de mariage et de circoncision à partir de 1934 et joue aussi bien du classique, du chaâbi que du hawzi, el aroubi et le kabyle. On lui connait près de 200 œuvres dans le genre folklore kabyle. Il compose musique et parole sur des personnalités religieuses telles que Sidi Abderrahmane et Thaâlibi et Sidi Mhamed el Mokrani. En compagnie de Mahieddine Lakehal, il assurera des cours aux élèves de la jeune formation el Widadia de Blida. Jusqu’en 1950, savie se confond avec celle de la musique andalouse « algéroise », la Sanaâ dont il devient un des maîtres. Il participe à plusieurs festivals de la musique classique arabe. En 1963, il contribue à la création de l’institut communal de musique de Bejaia où il forme un certain nombre de vedettes de la chanson algérienne parmi lesquelles on peut citer Mohamed Raïs, el Ghazi et Djamal Allam. Mourut le 7 janvier 1995 à Bejaia.





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