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Bientôt une réforme pour le secondaire



Bientôt une réforme pour le secondaire
D'après le président du comité scientifique de la conférence, «une date pour la tenue d'une Conférence nationale de l'enseignement secondaire sera arrêtée dès la rentrée scolaire».Les travaux de la Conférence nationale de l'éducation ont pris fin, hier soir. Après les débats, les huit ateliers thématiques ont procédé à la lecture des rapports établis lors des débats en présence de la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit. «Les synthèses contiendront ce qui a été dit dans les ateliers, mais aussi des recommandations qui vont servir comme feuille de route pour l'avenir», a déclaré, hier, Farid Ben Ramdhan, président du comité scientifique de la Conférence nationale de l'éducation et inspecteur général de pédagogie.Le responsable a précisé que «dans ces ateliers, il y avait environ 300 personnes composées de professionnels du secteur pour débattre de nombreux volets liés à la réforme du système éducatif». Selon M. Ramdhan, cette conférence ne sera pas la dernière, une autre est en perspective. «Cette conférence nationale va être renouvelée l'année prochaine pour l'enseignement secondaire», a fait savoir le pédagogue. Celle-ci, poursuit-il, abordera différentes questions, à savoir les questions liées au tronc commun, les filières, la question des coefficients et la question de l'enseignement technique et technologique. L'enseignement secondaire, estime M. Ramdhan, est «un volet qui pose énormément de problèmes et qui donc a besoin d'énormément de temps». Ceci-dit, des hypothèses sur la réforme du bac, vont être exposées à la ministre et seront prises en charge lors d'une Conférence nationale de l'enseignement secondaire. Celle-ci est prévue pour l'année prochaine. «Une date pour la tenue d'une Conférence nationale de l'enseignement secondaire sera arrêtée dès la rentrée scolaire». Interrogé sur la réorganisation des examens du baccalauréat, le même responsable a précisé que «la réforme du bac n'est pas une décision unilatérale. C'est une décision qui implique des centaines de milliers d'élèves sur plusieurs années». C'est pourquoi cette réflexion, selon M. Ramdhan «doit avoir un consensus avec tous les partenaires». Pour ce qui est de l'application des suggestions et recommandations qui ont être proposées hier devant la ministre, le pédagogue a fait savoir que «certaines des recommandations vont être appliquées au mois de septembre prochain, et pour d'autres elles seront appliquées à long terme». Car la réforme du cycle secondaire estime-t-il, «ne se fait pas en trois mois, demande énormément d'études». Une étude qui touche plusieurs fronts, notamment l'impact financier, le pré-scolaire, la refonte des programmes, l'introduction de l'informatique dans les classes et la numérisation. Dans un monde qui change à une vitesse de l'éclair, il est primordial pour M. Ramdhan de s'adapter aux nouvelles donnes. «Le monde change vite, on ne peut pas enseigner des contenus dépassés, c'est pour cela qu'il faut que le changement soit continu», a-t-il conclu. De leur côté, les syndicats de l'éducation ne semblent pas être convaincus des travaux des ateliers. C'est le cas de l'Unpef, où son chargé de communication, Messaoud Amraoui, qui a participé à l'atelier chargé de la formation des formateurs, a jugé qu'«une demi-journée pour exposer les recommandations c'est insuffisant».Contacté, hier, par nos soins, M. Amraoui a regretté de ne pas avoir assez de temps pour présenter les travaux des conférences régionales qui ont été réalisées en 2013. «Ces conférences ont établi des rapports détaillés sur l'état du secteur de l'éducation qui ont été réalisés durant toute l'année», a-t-il déploré. Pour ce qui est du CLA, son porte-parole, Idir Achour, a évalué cette conférence positive à «50%». Selon lui, le débat dans les ateliers n'a pas été à la hauteur des attentes. Il a estimé que leur rôle dans les ateliers a été limité. «Les ateliers ont été déjà formés, composés d'un président et deux rapporteurs et cinq membres de l'Institut national de recherche en éducation (Inre) qui ont déjà fait des études», a soulevé M. Achour. Néanmoins, il a ajouté qu'ils ont introduit quelques recommandations qui ont été reprises par les rapporteurs. «On espère que nos recommandations seront prises cette fois en considération», a ajouté le syndicaliste.




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