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Benyounès plaide pour la transparence


Benyounès plaide pour la transparence
Le ministre du Commerce clarifie la position de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC «il y va de l'intérêt du pays».Le ministre du Commerce fait un pas dans le sens de la réhabilitation de la notion «le client est roi» et ce, à commencer d'abord, par le développement de la culture du commerce qui se place au coeur de toutes activités commerciales, sociales et économiques. Réunissant pour la deuxième fois les directeurs du commerce des wilayas, Amara Benyounès n'a pas manqué avec son franc-parler de rappeler un certain nombre de facteurs et de décisions à prendre afin de redorer le blason de l'activité commerciale, à commencer par la lutte contre le marché informel qui enregistre un taux qui varie entre 40 et 60%, selon, le ministre et de 50%, selon les experts en économie. Difficile mais pas impossible de ramener le marché informel vers le formel. «La loi en vigueur doit être appliquée dans toute sa rigueur. On doit évaluer vers l'esprit et la culture de transparence en donnant à chacun son droit et son savoir dira-t-on, quand les lois ne sont pas respectées vis-à-vis des règles commerciales», a indiqué hier, Amara Benyounès dans une conférence de presse à Alger.Insistant sur l'obligation du règlement définitif de la question de l'étiquetage sur les produits d'importations qui passent des mois dans les ports secs, avant de régulariser la situation des importateurs qui activent dans l'honnêteté et le respect des lois en vigueur, le ministre n'a pas manqué de déplorer les pertes énormes qui proviennent de ces situations incommodes et qui poussent les opérateurs à recourir aux interventions afin de régler leurs problèmes administratifs et autre dédouanement. Exhortant les directeurs du commerce de wilayas, à assumer leurs responsabilités, le ministre a appelé les différentes parties concernées, afin de faciliter l'acte commercial, tout en sanctionnant les défaillances sans retenue, afin de lutter contre les infractions et autre commerce informel dans le cadre de la loi, Plus de 8000 RCE en six mois. Evoquant le projet de la modernisation du registre du commerce électronique, Amar Benyounès souligne l'importance du passage du Centre national du registre du commerce (Cnrc) qui devra contribuer à développer le sentiment de confiance et de la transparence dans toutes les activités commerciales. Enregistrant un nombre qui dépasse les 80.657 RCE (Registres de commerces électronique), sur 1727.951 commerces pour 39 millions d'habitants, l'opération de développement du registre du commerce électronique, devra connaître un renforcement considérable en moyens humains et outils informatiques, afin de couvrir l'ensemble des commerçants avec des registres RCE. L'opération est très simple. «Il suffit de déposer l'ancien dossier au bureau du Cnrc, pour bénéficier d'un RCE sur place», a précisé M. Chafik Cheti, DG du Cnrc. Répondant à la question de l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), il n'a pas manqué de faire appel au discours de lucidité en rassurant les Algériens que le gouvernement ne va pas compromettre l'intérêt du pays à travers son adhésion à l'OMC, mais, bien au contraire, «c'est pour défendre l'intérêt du pays à tous les niveaux, en plus de la culture de la transparence qui devra être développée au niveau des activités commerciales», a-t-il souligné. L'OMC enregistre l'adhésion de 160 pays. L'Algérie, c'est le pays le plus ancien des pays négociateurs, mais n'a pas encore intégré cette organisation mondiale du commerce. S'exprimant sur la question récurrente de l'instabilité des prix et la décadence que connaît le marché national, le ministre reconnaît la défaillance du marché, à cause de l'insuffisance des espaces relatifs aux grands espaces de distribution qui influent positivement sur la gestion et la régulation des prix des produits de large consommation.A ce sujet, Amara Benyounès, n'a pas manqué de souligner son mécontentement par rapport aux grandes surfaces de distribution qui sont souvent réalisées à 4 et 5 km des villes. L'activité commerciale ne se développe pas en dehors de la ville. C'est à l'intérieur des cités que les citoyens font le marché à longueur d'année.


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