Algérie

Béni Saf Les besoins du pôle industriel exprimés



Le dispositif ANSEJ relevant directement des départements centraux du gouvernement devient-il assez exigeant dès cette année ? Cette exigence est-elle dictée par de nouveaux impératifs et les taux d'échec jugés trop élevés par les ordonnateurs et les pouvoirs publics ? A vrai dire les réponses à ces questions sont déduites des nouvelles instructions émanant du ministère du Travail, de la Protection sociale et de l'Emploi. L'on veut mettre de l'ordre, assainir la situation actuelle et s'éloigner des méthodes déjà usitées. Ce renouveau commence à prendre effet à Aïn Témouchent après l'installation de la Commission d'évaluation locale et de financement (C.E.L.F.), la semaine passée. La première mesure prise dans ce contexte précis est de ne point accepter de financer les projets dont les promoteurs ne disposent pas d'un cursus de formation en management dispensé par un institut habilité et reconnu par les services du ministère du Travail, de la Protection sociale et de l'Emploi. Ce préalable intervient à point nommé car l'Etat, par le biais de l'ANSEJ, veut des résultats meilleurs à la hauteur des sommes colossales mises à la disposition de l'agence. Les objectifs fixés doivent être atteints et les impacts socio-économiques attendus concrétisés. A titre transitoire, certainement, l'ANSEJ à Aïn Témouchent participe à l'accompagnement des promoteurs postulant au financement. La démarche inclut également la formation demandée par le biais des structures des CFPA et de l'Institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP). Les conclusions des rapports montrent que les déficits sont constatés dans le domaine de la gestion, du management, du marketing, des affaires, de la commercialisation, la comptabilité, la fiscalité et autres. Le cursus de formation a besoin également de compétences avérées non disponibles dans les centres de formation. D'autres secteurs doivent contribuer pour améliorer la qualité de la formation. Pour la première fois, l'on s'intéresse d'une manière sérieuse à rehausser la représentativité au sein de la CELF. Ceci donnera plus de crédibilité notamment dans la détermination des projets éligibles au financement et qui cadrent avec les potentialités de la wilaya d'Aïn Témouchent. Il ne faut pas, dans ce cadre précis, perdre de vue ce que va générer le grand pôle industriel de Béni Saf comme demande de spécialités et d'emplois directs et indirects. Les autres dispositifs (CNAS, ANGEM...) sont également concernés et doivent opter de la même façon que l'ANSEJ. Le défi est là et la formation doit répondre aux exigences futures.
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