Algérie - Revue de Presse


Huit ans après le séisme, l?incertitude pour 207 familles Le séisme qui a ébranlé la localité de Beni Maouche, le 10 novembre 2000, a touché de plein fouet une population déjà fragilisée par le marasme social dû essentiellement à l?enclavement et à l?absence totale de développement. Certes, la région a eu droit à un véritable élan de solidarité durant les jours ayant suivi le tremblement de terre, mais, aujourd?hui, ce sont 207 familles qui sont toujours à qualifier de sinistrées car les maisons promises à l?époque par les autorités qui devaient les abriter sont loin d?être habitables. Conçues dans le cadre d?un programme de logements groupés et réparties sur trois sites, ces unités, comme constaté sur le terrain, ne sont actuellement que des bâtisses vulgairement entassées, avec absence de toute trace de boiserie (portes et fenêtres), de murs de séparation, de carrelages et autres commodités. Ces maisonnettes qui ne sont en réalité que quatre murs rehaussés d?une charpente ont été érigées grâce à un montage financier interministériel accordant la somme de 430 000 DA au logement. Cependant, les maîtres d?ouvrage et autres entrepreneurs ont déserté les lieux bien avant l?achèvement des travaux, justifiant leur retrait par « la non-conformité du devis physique avec l?enveloppe financière débloquée ». Devant cet état de fait, le secrétaire général de la commune, faisant office de premier responsable de la municipalité, a saisi le wali de Béjaïa lors de sa visite sur les sites pour qu?il accorde la somme de 100 000 DA à chaque bénéficiaire pour pouvoir achever un tant soit peu la construction. En ce moment, le dossier serait à l?étude, selon nos sources. Les familles concernées, quant à elles, continuent à vivre entassées chez les proches et à prendre leur mal en patience en attendant d?être relogées « avant l?hiver » d?on ne sait quelle année.



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